jusqu'au 24 mai | until May 24
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PAVITRA WICKRAMASINGHE « TIME MACHINE »
Pavitra Wickramasinghe, Time Machine, 2012
Née au Sri Lanka, Pavitra Wickramasinghe vit maintenant à Montréal. Empreinte d’émerveillement, sa pratique artistique explore la notion d’appartenance. Parmi les manifestations auxquelles elle a pris part au Canada et à l’étranger, mentionnons l’exposition MACHines au Centre des arts d’Enghien-les-Bains en France, le festival international d’art de Yeosu en Corée du Sud, l’installation Refusing to make a scene à la Galerie B‑312 de Montréal, le festival Cartes Flux en Finlande, le festival Filmwinter de Stuttgart en Allemagne, l’exposition Here is always somewhere else au Centro Cultural del Matadero de Huesca en Espagne, l’exposition Fandango à la galerie Truck de Calgary et le festival Made In Video au Danemark. Elle a participé à divers programmes de résidence, comme le Changdong Art Studio du Musée national d’art contemporain de Corée du Sud et l’Art OMI International à Ghent dans l’État de New York. Lauréate de plusieurs prix, elle a notamment obtenu une bourse pour artistes UNESCO-Aschberg et une bourse du Conseil des arts du Canada.
The notion of time-travel implies longing, regret and hope. Wickramasinghe was inspired by the work of physicist Ronald L. Mallett and his theories of time-travel based on laser technology – in a sense using light as a time machine. The resulting projects are objects of wonder and delicate imagery produced on paper through painstaking drawing and historical photographic techniques. These careful methods hint at the complex relationship between what we see, what we imagine, and what is actually there. "For this project I am working with imagery that provokes notions of traveling (in time and space) and the fluidity of place. And I use shadow as a stand in for these notions. Shadows provide an opportunity for illusion, trickery and exploring perception as an integral part of understanding. It is proof that not all meaning can be created or displayed in light and indicates the absolute consistency of change and the impossibility of fixed meaning.
RICHARD KERR « SNAP,CRACK,POP...(LESS ABOUT MEANING THAN BEING) »
Richard Kerr, Staggered Loops, 2012
Richard Kerr est un artiste visuel et un créateur d’œuvres numériques reconnu pour sa production abondante. Depuis les années 1970, il a abordé une multitude de genres et de techniques, et a créé plus de 30 films et vidéos qui ont été vus et achetés partout dans le monde. Dans les années 1990, Richard Kerr a élargi son champ de pratique aux installations « métacinématographiques » et, plus particulièrement, à la conception de son Motion Picture Weaving Project (« projet de tissage cinématographique »). L’enseignement de Richard Kerr – qui est à la fois professeur à Concordia et artiste – inspire son travail en atelier qui, réciproquement, profite à son enseignement.
With his project for the FOFA Gallery vitrines, experimental filmmaker and Concordia University faculty member Richard Kerr will present several of his signature works from the series motion picture weavings as well as a new body of projections coupled with paint-based objects. This material iteration of the "spinning camera" technique Kerr created to present hypnotic and deeply formal concerns evoke Marcel Duchamp's rotary reliefs and early machinist modernists like Jean Tinguely and his metamechanics.
PAVITRA WICKRAMASINGHE
Wickramasinghe est récipiendaire 2011 de la bourse de fin d'études supérieures Claudine et Stephen Bronfman en art contemporaine.
Démarche artistique : « L’idée de voyager dans le temps implique la nostalgie, le regret et l’espoir. Je m’inspire des travaux du physicien Ronald L. Mallett et de ses théories sur le voyage temporel, qu’il fonde sur la technologie du laser. Dans un certain sens, il fait appel à la lumière comme machine à voyager dans le temps. Pour ce projet, je travaille avec un répertoire visuel qui évoque le voyage – dans le temps comme dans l’espace – et la fluidité des lieux. De plus, j’utilise l’ombre pour représenter ces notions. Les ombres rappellent que l’illusion, la supercherie et l’exploration des perceptions constituent une partie intégrante de la compréhension. C’est la preuve que la lumière ne peut ni créer ni révéler la totalité du sens, que le changement est une constante absolue et que le sens ne peut être fixe. »
"For the past few years I have been preoccupied by the idea of giving a physical form to light, shadow and projection. This exhibition is an accumulation of these attempts and studio experiments. These trials have manifested as moving image installations, drawings, sculptures and Vandyke prints. I use light in its varied forms - a source from a lamp to project shadows, a laser as a sculpting tool and the sun to make alternative photographic prints."
Wickramasinghe is Concordia University's 2011 recipient of the Stephen and Claudine Bronfman Fellowship in Contemporary Art. This exhibition and catalogue publication mark the conclusion of her two-year fellowship term. Wickramasinghe is Concordia University's 2011 recipient of the Stephen and Claudine Bronfman Fellowship in Contemporary Art. This exhibition and catalogue publication mark the conclusion of her two-year fellowship term.
RICHARD KERR
Démarche artistique : « Ma démarche est un verbe. Observer, fabriquer, apprendre et enseigner sont des actes quotidiens. Je suis motivé par les processus de l’intuition, de la spontanéité et du flux de conscience. Curieux, je pose des questions sur les matériaux, la technologie et l’esthétique. Pour répondre à mes interrogations et satisfaire ma curiosité, je reviens toujours à la pratique quotidienne et j’observe, je fabrique, j’apprends, j’enseigne… »
The works intriguingly also combine the disparate intentions of the two artists: Duchamp's art for the mind and Tinguely's joint proposition within Nouveau réalisme of new ways of perceiving the real, as the spinning images and the paint objects are seemingly the same visions stilled. When presented in combination of the motion picture weavings, the body of work comes into focus as one of constructed realities that the artist is complicit within.
The exhibition and conversation will afford the opportunity to unpack Kerr's particular path of constant production, described by Pittsburgh-based filmmaker, curator and writer Brett Kashmere as a mix of aesthetic intensity/energy and patient observation/restraint that results in a fusion of abstraction and documentary styles.
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