jusqu'au 9 juin | until June 9
tohu.ca
Maison de la culture Parc-Extension : 421 Saint-Roch
SYLVAIN BOUTHILLETTE - MARTIN BUREAU - MASSIMO GUERRERA - DAVID LAFRANCE - OSVALDO RAMIREZ CASTILLO - MARC SÉGUIN - RAFAEL SOTTOLICHIO - MAX WYSE
L’exposition d’une soixantaine d’oeuvres sera répartie en deux parcours : dans la salle de diffusion de Parc-Extension ainsi que dans l’Espace BOHU de la TOHU.
Narration et engagement dans la peinture contemporaine; Portrait d’une génération jette un regard sur la peinture qui se crée aujourd’hui à travers les oeuvres d’artistes reconnus et expérimentés, mais aussi engagés. Tous ont choisi d’intégrer la narration dans leur démarche artistique afin de poser un regard critique sur les différentes réalités de la condition humaine. Souvent avec une forte charge expressive, leurs représentations s’articulent autour de préoccupations de nature sociale, environnementale ou politique. À travers leurs oeuvres, les huit artistes présentent leurs visions du monde, parfois critiques et troublantes, mais aussi poétiques.
Le mot du commissaire
Je souhaite présenter avec cette exposition, un aperçu du travail de création que propose une génération d’artistes, aujourd’hui âgés dans la quarantaine. Les visites de plusieurs expositions et ateliers d’artistes au cours des dernières années, m’ont permis de constater que ces artistes ont en commun de proposer des œuvres narratives qui ont souvent des préoccupation de nature sociale, politique, économique et humanitaire. En fait, des œuvres qui interrogent et critiquent divers aspects de notre mode de vie et de son impact sur les citoyens que nous sommes.
Il semble qu’un certain malaise social, une préoccupation sur l’état du monde actuel et un questionnement sur des pratiques intrinsèques à notre mode de vie soient à l’origine d’un propos percutant, critique, provocateur, dénonciateur qui ramène la narration au premier plan de leur travail artistique. Nous pensons qu’il s’agit d’une génération d’artistes qui prennent position, qui dénoncent et critiquent à travers leurs œuvres. Cet engagement social et politique, cet engagement à ne pas être indifférent semble commun à cette deuxième génération d’artistes de la postmodernité au Québec, au même titre que les préoccupations individuelles, les états humains et les grands questionnements intérieurs ont constitué le propos de la première génération des artistes postmodernes dans les années 80.
Bien sûr, il s’agit là d’un premier constat et de l’amorce d’un travail historique dans le champ de l’art postmoderne au Québec. Aussi, des artistes telles que Stéphanie Béliveau, Sophie Jodoin et quelques autres auraient pu faire partie intégrante de cette exposition.
- Claude Morissette, agent culturel
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