4 mai au 22 juin | May 4 to June 22
vernissage 2 mai 17h00 | May 2 ~ 5:00PM
artmur.com
KARINE GIBOULO « CITY OF DREAMS »
Giboulo construit des installations ambitieuses dans lesquels la dynamique d’un système est transposée. C’est suite à une résidence à Mumbai où elle a constaté les conséquences concrètes de des migrations urbaines que son dernier projet est né. Celui-ci prend la forme d’une ville suspendue qui aborde la problématique de l’hyperurbanisation. Giboulo ne cherche pas à servir une morale maladroite et superficielle mais plutôt, elle se penche sur des questions actuelles et pertinentes en interprétant ce dont elle a été témoin.
Giboulo is presenting work that speaks to the complex issues around life in cities – near and far. Partially inspired by events she saw or experienced while participating in the Space 118 artist residency in Mumbai, India, two of the works in the series depict the life of Mumbai families that (literally) live on the street.
DINA GOLDSTEIN « IN THE DOLLHOUSE »
L’artiste basée à Vancouver est réputée pour ses séries photographiques, notamment pour Fallen Princesses présentée chez Art Mûr en 2011. Elle expose avec humour et ironie le caractère fallacieux des archétypes féminins du monde moderne. Avec In the Dollhouse, l’artiste revisite la figure iconique de Barbie pour s’intéresser plus particulièrement à la relation imaginaire qu’elle entretient avec Ken. À travers une série de mises en scène évoquant le quotidien du couple, Goldstein nous fait réfléchir sur les rôles sociaux propres à chaque genre.
In her photographic series In the Dollhouse, Vancouver-based artist Dina Goldstein chronicles the unhappy marriage of the two most iconic, played-with, and, some would say, socially problematic dolls ever designed. Through her ten-part story, she peeks into the private life of the couple, dismantling the sacred aura surrounding these symbols of popular visual culture.
ANNIE HÉMOND HOTTE « VOUS ALLEZ LIRE CE QUE VOUS VENEZ JUSTE DE VOIR »
Le travail pictural d’Annie Hémond Hotte pose la question de la nostalgie et de l'absorption d’une époque du passé adulée à travers ses valeurs et ses attitudes. Réactivant l’iconographie des avant-gardes, notamment surréaliste, ses tableaux s’offrent en tant que métaphore de la construction de soi. Par le biais de l’humour, une stratégie qui lui permet de poser un regard critique indirect, son travail engage de réelles impressions de déjà-vu dont les références et les points d’ancrage échappent constamment.
In her latest series of paintings, Annie Hémond-Hotte presents surreal mises-en-scène where objects join with subjects in a panoply of configurations. These are hopeful iterations of a world in which desires extend further than conventions of taste, and become a breeding ground for wholly new instances of pleasure.
DAVID ROSS HARPER « BETTER THE DEVIL YOU KNOW »
David Ross Harper investigue la taxidermie, une technique qui depuis les années 90 connait l’engouement de plusieurs artistes et qui pour l’artiste, satisfait le désir de contrôler la nature, affirme la suprématie de la culture sur l’état sauvage et même, dans ses mots : « célèbre la mortalité de l’animal tout en différant la nôtre. » Si souvent la taxidermie peut sembler morbide, Better The Devil You Know, toutefois, ne l’est pas. Ses œuvres sont certes visuellement percutantes, mais également poétiques.
David Ross Harper investigates taxidermy, a technique increasingly used by contemporary artists since the 1990s, which for him, satisfies the pleasure of controlling wildness, claims the supremacy of culture over nature, and even “celebrates an animal’s mortality while deferring our own.” Taxidermy promises the preservation of an animal’s body after it dies, but as a constant reminder of death it is often morbid. Better The Devil You Know, however, is not, it is a visually striking work that is also deeply poetic.
Commentaires
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