« octobre 2012 | Accueil | décembre 2012 »
4 au 29 déc | Dec 4 to 29
vernissage 6 déc 17h00 | Dec 6 ~ 5:00PM
piroir.com
Grande vente -50% sur les éditions de l'Atelier-Galerie Alain Piroir.
Big 50% off sale on all Atelier-Galerie Piroir editions.
26 nov au 7 déc | Nov 26 to Dec 7
finissage & lancement catalogue 7 déc 17h00 | Dec 7 ~ 5:00PM
fofagallery.concordia.ca
America Blasco, Samatha (from Throwing like a Girl), 2012. Video still courtesy of artist.
Exposition annuelle des étudiants de 1er cycle
Annual Undergraduate Student Exhibition
Artistes | Artists:
SOPHIE-ANNE BÉLISLE - AMERICA BLASCO - KEVYN DUROCHER - KANDIS FRIESEN - EMY GAGNÉ ST-LAURENT - SIMON GRENIER-POIRIER - HÉLÈNE LATULIPPE - SIMON LARIVIÈRE - NICOLE LEVAQUE - JESSICA MONUK - MARLEE PARSONS - AIDAN PONTARINI - MELODIE REAY - LAURA ROKAS - ALEXIS B. ROURKE - INGRID TREMBLAY - FELIZ TUPE
Auteurs | Authors:
KATRINA CARUSO - PAMELA MACKENZIE - AMIRA SHABASON - MIRKA PARENTEAU - RAÍSSA PAES - ERIKA COUTO - EMMA SIEMENS-ADOLPHE - TESS JUAN-GAILLOT - EVAN STANFIELD - FLORENCE VALLIÈRES - ADRIENNE JOHNSON - ANGELA SIMONE - ADITI OHRI - CLINTON GLENN - KATERINA KOROLA - EVA-LOAN PONTO-PHAM - PASCAL ROBITAILLE
« CHARGÉ À BLOC »
26 nov au 11 déc | Nov 26 to Dec 11
vernissage 29 nov 17h00 | Nov 29 ~ 5:00PM
galeriezephyr2112.com
Cette exposition regroupe les plus récents tableaux d'André Demers, plus d'une vingtaine d'oeuvres réalisés au cours des 6 derniers mois seront présentés dont une série de portraits d'icônes populaires sur panneaux de bois. André Demers poursuit sa démarche singulière dans un style unique ou Pop-Art et Art Optique se retrouvent.
commissaires : Paul Bradley et Catherine Plaisance
jusqu'au 22 déc | until Dec 22
galeriesimonblais.com
JULIE BEUGIN
Expectations, 2011, huile et acrylique sur toile, 139,5 x 189 cm © Julie Beugin (2012)
Julie Beugin explore, au moyen d’une esthétique cinématographique, les conséquences d’un progrès incessant souvent générateur de tensions. Dans ses peintures aux allures de collages, des tables parfaitement orientées et des intérieurs résidentiels fusionnent avec des boulevards et des architectures institutionnelles ou encore, une végétation soigneusement domestiquée est éclairée au moyen de lampes électriques. Ici, le naturel est indissociable du fabriqué. Percevoir l'intérieur et l'extérieur simultanément suggère de fortes images mentales, où les souvenirs sont ternis par certaines anxiétés bien contemporaines. Native de Calgary, Julie Beugin vit et travaille maintenant à Berlin.
In her paintings, which resemble collages, Julie Beugin uses a cinematic aesthetic to explore the increasingly fraught situations that she is aware are the result of unrestrained progress and continuous development. Perfectly angled tables and residential interiors merge with city streets and institutional architecture, while carefully domesticated vegetation is lit with electric light; in these works, the natural is indivisible from the manufactured. The simultaneous perception of inside and out brings to mind powerful mental images, in which memories of the past are haunted by certain contemporary anxieties. A native of Calgary, Julie Beugin now lives in Berlin.
LEIGH BRIDGES
Yellow Upwards, 2011, huile et acrylique sur toile, 122 X 81 cm © Leigh Bridges (2012)
Habitées d’un paradoxe, les œuvres de Leigh Bridges suggèrent à la fois l’étonnement, l'incertitude, l'anxiété et un calme reposant, créant ainsi une ouverture vers diverses possibilités. L’artiste est intéressée par une approche narrative de la peinture, combinée à ce qui peut sembler être son opposé, soit une approche matérialiste, avec l’intention de créer un effet de surprise résultant de la dualité entre le récit et la forme. Son travail est influencé par ses expériences de vie dans diverses villes comme Edmonton, Vancouver et Berlin ; des lieux géographiques comportant des paysages physiques et culturels contrastés. Native d’Edmonton, Leigh Bridges vit et travaille à Winnipeg.
Originally from Edmonton, Leigh Bridges lives and works in Winnipeg. Her paradoxical works at once suggest wonder, uncertainty and anxiety, as well as a restful calm, creating an opening for various possibilities. This artist is interested in narrative, combined with what may seem to be an opposite impulse: a materialist approach to painting. Bridges investigates the surprises that can arise in the duality between form and narrative. Her experiences living in different cities such as Edmonton, Vancouver and Berlin have influenced her work, the physical and cultural landscapes of geographic place being instrumental to its very essence.
DAVEANDJENN
The Magic Circle, 2010, technique mixte, 78 x 108 x 4 cm © DaveandJenn (2012)
Se définissant comme des peintres de paysages, le duo DaveandJenn peint de manière méticuleuse sur diverses couches de résine de polyester en utilisant une palette de couleurs alliant couleurs éteintes et couleurs vives, voire fluorescentes. Leurs scènes, aux références sylvestres, suggèrent des représentations de la flore et de la faune s’éloignant d’une impression bucolique et sentimentaliste. En agençant des créatures surnaturelles espiègles et détritus de vie urbaine contemporaine, le duo arrive à créer une représentation fantastique et ironiquement joyeuse de l'avenir. DaveandJenn sont respectivement natifs d’Edmonton et de Velbert. Ils vivent et travaillent à Calgary.
Described as landscape painters, DaveandJenn work in tandem on meticulously layered resin surfaces using a colour palette ranging in shade from the drab to the outright fluorescent. Appropriating representations of flora and fauna, their sylvan scenes defy any attempt to connect with a bucolic sentimentality. Through mixing impish, preternatural creatures with the detritus of modern urban life, the duo manages to create a fantastic and ironically cheerful vision of the future. Respectively natives of Edmonton and Velbert, DaveandJenn live and work in Calgary.
ALEXIS LAVOIE
Découpe, 2011, huile sur toile, 147,5 x 221,5 cm © Alexis Lavoie (2012)
Alexis Lavoie construit ses tableaux par analogies et associations d'images et de moments narratifs. Souvent énigmatique, parfois inquiétant, son travail confronte le spectateur à des sujets problématiques tels l'isolement, la solitude, l'artificialité, la violence, l'enfance et la quête du bonheur et se présente comme une tentative d’emprise sur le monde actuel. Sa peinture témoigne d'expériences humaines que l'on peut deviner traumatiques et angoissantes. Elle propose la représentation d'effets et de traces d'ordre psychologique découlant de ces expériences. Alexis Lavoie vit et travaille à Montréal.
Alexis Lavoie creates his paintings through the use of analogy and the association of image and narrative. Often enigmatic, at times unsettling, his work confronts the viewer with problematic subjects in a seeming attempt to gain a hold on today’s world. His paintings show what can be imagined as the traumatic, anxiety-filled nature of human experience, focusing on the representation of its consequential psychological effects and scars. Isolation, loneliness, artificiality, violence, childhood and the search for happiness are recurring themes in his corpus. Alexis Lavoie lives and works in Montréal.
JESSICA PETERS
Double sens, Acrylique sur toile, 76 x 91,5 cm © Jessica Peters (2012)
Le travail pictural de Jessica Peters prend ancrage dans son environnement immédiat et s’inspire du passage du temps inscrit dans le paysage. Ses tableaux représentent des aménagements d’espaces et de paysages construits à partir de fragments de structures et de lieux actuels. Ils permettent la coexistence de diverses perceptions tout en proposant plusieurs paradoxes formels. Soumise à de nombreuses techniques de masquage, sablage, empâtement et grattage, la surface picturale portant le poids de la matière, révèle le pouvoir évocateur des couleurs et des textures. Native de Saint-Jérôme, Jessica Peters vit et travaille à Brownsburg-Chatham.
The work of Jessica Peters is rooted in the place in which she lives and inspired by how the passage of time is reflected in landscape. Using fragments of contemporary locations, as well as certain elements telling us about past places and structures, her paintings portray the arrangement of space and landscape. Through them she carefully examines the conflicting relationship between a space in the present and in the past, enabling the coexistence of several perceptions of the same place and thus creating a number of formal paradoxes. Subjected to numerous masking, sanding, impasto and scraping techniques, the surfaces of her works bear the weight of their medium and reveal the evocative power of colour and texture. Born in Saint-Jérôme, Jessica Peters lives and works in Brownsburg-Chatham.
EHRYN TORRELL
Familly Tree, 2010, acrylique, fusain et pastel sur papier, 172,5 x 198 cm © Ehryn Torrell (2012)
Native de Winnipeg Ehryn Torrell explore, par la peinture, les sentiments contradictoires pouvant naîtres à la suite de destructions provoquées par des causes naturelles ou encore réalisées par l'homme sur son environnement construit. Ses oeuvres évoquent la fragilité des bâtiments et la force de résilience des victimes d’un désastre. Elle s’inspire de constructions architecturales non seulement observées lors de divers séjours à l’étranger mais aussi présentes dans son environnement immédiat. Grandement marquée par le tremblement de terre qui frappa le Sichuan en 2008, alors qu’elle y était. Ehryn Torrell propose un univers pictural faisant allusion à la catastrophe. Elle vit et travaille à Londres.
In her paintings Winnipeg native Ehryn Torrell explores the contradictory feelings that can arise following destruction resulting from natural causes or from humankind’s own devastation of the built environment. Inspired not only by the architecture she has seen during her many stays abroad, but also by that in her own immediate environment, her works speak to the fragility of buildings and the resiliency of people after a disaster. Another major influence on her work was her experience of the aftermath of the earthquake that hit the Chinese province of Sichuan in 2008. The artist was in the country at the time, and that event has had a profound effect on her and her approach to painting. Ehryn Torrell currently lives and works in London.
« BLOW UP »
jusqu'au 12 jan | until Jan 12
joyceyahoudagallery.com
Blow Up 4, 2012, Huile sur toile de lin / Oil on linen canvas, 178 x 142,2 cm / 70 x 56 in
Blow Up est un ensemble de tableaux en noir et blanc et en couleurs, avec comme objet de départ un bronze que l’écrivain Yves Navarre avait fait couler à partir d’une statuette en plâtre, œuvre de la sculptrice canadienne É. de Montigny-Giguère (1878-1969), intitulée Débuts. Navarre avait offert un exemplaire à Fabrizio Perozzi au début des années 1990.
The exhibition Blow Up presents a group of paintings in black and white and in colour. The object that served as their genesis is a bronze statuette, cast from an original plaster entitled Débuts and created by the Canadian sculptress É. de Montigny-Giguère (1878-1969). The writer Yves Navarre, who had the casting done, gave Fabrizio Perozzi one of these statuettes as a gift in the 1990s.
08:55 dans PARTENAIRES | PARTNERS, PEINTURE | PAINTING | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
« INTÉRIEUR »
jusqu'au 2 déc | until Dec 2
fonderiedarling.org
Olivia Boudreau, Intérieur, 2012 © Guy l'Heureux
Take the sound of the room breathing
1/ at dawn
2/ in the morning
3/ in the afternoon
4/ in the evening
5/ before dawn
Bottle the smell of the room of that particular hour as well.
- Yoko Ono1
L’immatérialité et l’imperceptible sont des thèmes récurrents dans les pratiques artistiques, plus particulièrement à partir des années 60. La monotonie, l’extrême simplicité, voire le dépouillement de l’objet, inscrivent cependant ces œuvres dans le temps autant que dans l’espace en raison de deux aspects relatifs à l’expérience visuelle : d’une part, elles sollicitent plus de participation du visiteur par une demande soutenue d’attention au détail ; d’autre part, le temps passé à regarder une œuvre sans action semble psychologiquement plus long qu’une autre saturée d’informations. Le travail d’Olivia Boudreau adhère totalement à ces prémisses, la lenteur et la banalité étant des composantes fondamentales à l’élaboration de ses œuvres. Intérieur est une installation vidéographique à double projection dont les deux écrans, placés quasiment face à face, reproduisent, en plan fixe et serré, deux fenêtres de l’intérieur d’un appartement2. De façon aléatoire et l’une après l’autre, elles s’ouvrent d’un coup de vent, puis sont refermées, peu de temps après, par un personnage qui entre et sort du champ pour accomplir son action. Intérieur consiste à capter l’ouverture des fenêtres, voilées chacune d’un rideau blanc et le mouvement du tissu pris dans le courant d’air.
The immaterial and the imperceptible are recurrent themes in artistic practices, especially since the 1960s. The object’s monotony, extreme simplicity, austerity even, still inscribe the works produced along these lines in time as well as is space, on account of two ways in which they relate to visual experience : on one hand, they call for more involvement on the viewer’s part in the guise of a sustained attention to detail ; on the other hand, the time spent looking at an artwork without any action feels longer psychologically than time saturated with action. Olivia Boudreau’s work is entirely coherent with these premises, with slowness and banality as basic features of the way her pieces arise. Intérieur is a videographic installation involving projection on two screens, set almost in front of each other, to reproduce, in a close, static shot, two windows as seen from inside an apartment2. Randomly blown open by the wind in turn, they are then promptly closed by a figure who enters and then leaves the visual field to perform his action. That of Intérieur consists in capturing the opening of the windows, each veiled by a white curtain, as well as the motion of the fabric caught in the draught.
29 et 30 nov | Nov 29 & 30
vernissage 28 nov 19h00 | Nov 28 ~ 7:00PM
easternbloc.ca
ALEXANDRE LAROSE + PAUL RAPHËL & FÉLIX LAJEUNESSE
Pour cette édition, le Salon : Data se produira dans le cadre du colloque « Looking through time (Regarder à travers le temps) », organisé par Will Lockett en partenariat avec le Laboratoire de recherche sur l’Image en Mouvement (MIRL) de Mc Gill.
Pour le second Salon : Data de la saison 2012 - 2013, Alexandre Larose présente "Aller/Retour", une installation cinématographique ainsi qu'une performance, dans laquelle Larose active en séquence quatre projecteurs 16mm. Étant donné que les quatre projecteurs ne fonctionnent pas à la vitesse normale, c'est-à-dire à la vitesse de 24 images par seconde, Larose arrête occasionnellement un des quatre projecteurs, afin de maintenir la tension nécessaire de la pellicule. La séquence visuelle, représentant les trajectoires circulaires d'un cycliste sur l'Avenue Belvédère du Mont-Royal et créée par Larose, est générée à travers une superposition, directement à l'intérieur de la caméra. Afin de simuler le mouvement continuel du cycliste et de fermer la boucle du film, Larose a imprimé optiquement la séquence photographiée, pour ainsi générer un fondu lorsque le cycliste achève son trajet. La performance se termine lorsque Larose éteint chacun des projecteurs, l'un après l'autre.
Paul Raphaël et Félix Lajeunesse présentent "Kobe" une vidéo en 3D, filmée lors d'un séjour d'une vingtaine de jours à Igloolik et ses environs. Le sujet principal de la vidéo est un jeune garçon Inuit et sa vie quotidienne. La vidéo suit Kobe lorsqu'il joue avec ses amis, à la chasse, préparant de la nourriture, etc. Le montage est composé d'une série d'une quarantaine de prises de longue durée (entre 30 secondes et 2 minutes), sans aucun mouvement de la caméra. Les séquences sont arrangées de façon chronologique. Quant à l'effet narratif, il ne devient évident que lorsqu'on regarde le film pendant longtemps.
jusqu'au 15 déc | until Dec 15
galerietroispoints.com
MATHIEU LÉVESQUE « PUZZLE »
Mathieu Lévesque s’intéresse au caractère objectal du tableau, il en explore les composantes de base et désorganise les étapes traditionnelles de son élaboration en vue d’en repousser toujours les limites. La mise en valeur des dimensions matérielles, des traces de la réalisation en atelier et de la mise en espace révèle un désir d’actualiser la définition de ce qu’est le tableau.
Mathieu Lévesque approaches the painting as an object, both concrete and material, of which he enjoys disrupting the traditional stages of development and basic components in order to reveal its physical dimensions and traces of studio work as well as the way in which the piece takes place in space, trying to update the definition of what is a painting.
« ESPACES INDICIBLES »
ALEX MCLEOD
Alex McLeod crée des univers où l’infinité de détails, de motifs et de textures génère des mondes enchanteurs. Ses paysages et ses vues de ville intègrent des architectures imaginaires aux allures de gratte-ciels ou de forteresses sont entièrement réalisés par ordinateur. Le langage visuel que développe McLeod par le rendu digital est ce qui lui permet d’interroger les limites de son médium par l’élaboration d’une tension, notamment entre les médiums pictural et photographique.
Alex McLeod creates atmospheres where the infinity of details, patterns and textures generate enchanting worlds. His landscapes and urban views integrate fictional architectures in the shape of skyscrapers or that of fortresses, which are all entirely realized by computer. It is the visual language that McLeod develops by digital rendering that allows him to interrogate the limits of the medium, creating a tension between the real and virtual, but also the pictorial and photographic mediums.
JAMES OLLEY
James Olley explore la perméabilité entre la figuration et l’abstraction à travers la représentation de l’architecture. L’artiste travaille la matérialité de la peinture par divers procédés comme le grattage, l’accumulation et la gestualité, conférant ainsi à ses œuvres une tension entre la matérialité du support et l’espace suggéré du tableau dans lequel le regard entre et se perd. La palette éclatée et la démultiplication des espaces contribuent à donner à ses compositions un dynamisme qui reflète bien la complexité et l’évolution des espaces urbains dans lesquels nous cohabitons.
James Olley explores the permeability between figuration and abstraction through the representation of architecture. The artist works on the materiality of painting by various processes like scratching, accumulation and large gestures, the eye going back and forth between the materiality of the surface and the suggested space in the painting. The dynamic palette and multiple spaces layered give his compositions an energy reflecting the complexity and evolution of the urban spaces in which we cohabit.
LUKE PAINTER
Luke Painter peint des paysages inquiétants où l’absence humaine donne à l’architecture un aspect sinistre de solitude. Les bâtiments, nés de la main de l’homme, nous apparaissent soudainement comme étrangers et quelque peu alarmants. Tout semble pétrifié, comme figé sur le papier : la finesse du geste et des textures ajoute aux œuvres de Painter une sensibilité qui rend palpable une certaine tension entre la préciosité du rendu et l’aspect souvent funeste du sujet, se rapprochant dans l’effet des traditionnelles gravures sur bois.
Luke Painter paints troubled landscapes where the lack of human presence creates an unsettling sense of eeriness and loneliness. The very detailed buildings suddenly appear unfamiliar as everything seems petrified, as if fixed on paper: the fineness of the gesture and textures add to Painter’s work a sensibility that makes the tension between the rendering’s preciousness and the ghastly aspect of the subject matter tangible. The repetition, use of ornament and laborious aspect of mark-making within the works is important for referencing this traditional use of woodblock.
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« THE PARTICULAR WAY IN WHICH A THING EXISTS »
commissaire : Michèle Thériault
jusqu'au 26 jan | until Jan 26
ellengallery.concordia.ca
Martin Beck, abstracta, 2009, épreuve à développement chromogène. Avec l'aimable concours de l'artiste.
Cette exposition, conçue en étroite collaboration avec l’artiste, est la première à tracer un chemin dans la pratique de Beck, ces dix dernières années. Elle rassemble des œuvres qui explorent les approches et les règles de mise en forme, de présentation, de communication et d’organisation sociale. La question qui est posée est celle de leur historicité et du jeu de références qui opère de leur dialogue tandis qu’ils cohabitent dans l’espace de l’exposition et dans cette galerie, qui elle-même tient un rôle actif véhicule de communication. L’œuvre récente de Martin Beck se penche sur les utopies émancipatoires, notamment sur la façon dont elles émergeaient dans le design d’après-guerre, l’histoire des expositions, l’architecture et les formations sociales. Leur croyance en des programmes émancipatoires combinée à un désir de particularisation et de logique contrôlante interagissent dans le travail de Beck et dans les modes et les formes qu’il choisit pour les présenter au public.
This exhibition, conceived in close collaboration with the artist, is the first to trace a path through Beck’s practice over the last ten years, brings together works that investigate approaches and rules to form making, display, communication, and social organization. At play is the question of their historicity and reference as they coexist in the space of the exhibition and this gallery, which itself becomes an active participant in its role as a medium of communication. In recent years Martin Beck has worked on emancipatory utopias, particularly as they took shape in post-war design and exhibition history, architecture, and social formations. Utopias’ belief in emancipatory programs interwoven with a drive for particularization and controlling logic interact in Beck's work and the modes and forms in which it is it is publicly displayed.
07:35 dans INSTITUTIONS, PHOTOGRAPHIE | PHOTOGRAPHY | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)