« 15HERTZ »
8 sept au 6 oct | Sept 8 to Oct 6
vernissage 8 sept 15h00 | Sept 8 ~ 3:00PM
galerietroispoints.qc.ca
Cette plus récente production continue de questionner les thèmes chers à l’artiste, la spiritualité, l’héritage de l’histoire de l’art – de la peinture –, l’influence musicale, la matérialité du médium. La répétition du motif est centrale dans la pratique de Bouthillette où l’œuvre demeure toujours dans un état de non finitude, alors que le peintre « [bataille] à répétition avec un problème pictural qui l’absorbe » et use de « toutes les méthodes d’inachèvement volontaire, d’accident provoqué, et de risque de tout faire rater sur lesquelles s’échafaudent invariablement ses œuvres1 ».
This latest production continues to question themes important to the artist : spirituality, history of art – painting – legacy, musical influence, materiality of the medium. The artist works through repetition of a same pattern, the pieces being continually in a state ofnon-finito. Bouthillette, “focused, repeatidly battles with a pictorial problem” and uses “all methods of incompleteness, voluntary caused accident and the risk to mess on which his works are invariably built.1”
Si l’influence du son, de la musique, est présente en général dans la pratique du peintre, elle donne ici son titre à l’exposition. 15HERTZ est une « fréquence inaudible pourtant perceptible par notre corps jusqu’à nous émouvoir », comme l’explique Anne-Marie Ninacs dans l’opuscule qui accompagne l’exposition. « Cet effet sonore sous-jacent, souterrain, n’est pas étranger à la plupart des musiques qu’il écoute en boucle en travaillant, jazz, reggae, dub, qui ont toutes une semblable qualité de “continuité sans fin” […] ».
On retrouve souvent le motif du crâne dans le travail de Bouthillette, symbole par excellence de la vanité, du memento mori, dans l’histoire de l’art, rappel de l’impermanence de toute chose qui nous ramène à notre propre mortalité. Comme le souligne Ninacs, « en insistant sur cette représentation classique de la vie terrestre vaine, c’est toutefois une méditation sur la vacuité que Sylvainsemble chercher à stimuler», une dimension spirituelle fortement liée à sa pratique bouddhiste.
Sylvain Bouthillette détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia, où il enseigne actuellement la peinture. Il a largement exposé au Québec, au Canada et à l’étranger, à Reims (France), à Bâle (Suisse), au Musée national des beaux-arts du Québec, au Musée d’art contemporain de Montréal. Le Musée régional de Rimouski et le Centre Expression de Saint-Hyacinthe ont conjointement organisé une importante exposition du travail de l’artiste qui a ensuite voyagé au Canada entre 2006 et 2008. Son travail est largement représenté dans les différentes collections muséales et corporatives, notamment celles du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Caisse de dépôt et placement du Québec, du Cirque du Soleil, de la Banque Nationale du Canada, de Loto-Québec et d’Hydro-Québec.
[1] Anne-Marie Ninacs, « Absorption–Émission », dans SYLVAIN BOUTHILLETTE : 15HERTZ, Montréal, Galerie Trois Points, 2012 (opuscule). Conception graphique de Simon Rivest. Toutes les citations suivantes se rapportent à ce texte.
If the influence of music – sound – is generally present in Bouthillette’practice, it gives here its title to the exhibition: 15HERTZ, "a frequency though inaudible yet perceptible enough by our body to move us." As Anne-Marie Ninacs states in the opuscule that accompanies the exhibition, “this underlying sound effect, underground, is no stranger to most of the music he listens in loop while working – jazz, reggae, dub – which all have a similar quality of "endless continuity".”
The skull partern is recurrent in the work of Bouthillette, a memento mori strongly connoted in art history, a reminder of the impermanence of all things, bringing one back to his own mortality. As Ninacs states, “with emphasizing on this classical representation on the futility of earthy life, it is a meditation on vacuity that Bouthillette seems to stimulate”, a spiritual dimension closely linked to his Buddhist practice.
Sylvain Bouthillette holds a MFA from Concordia University, where he currently teaches painting. He has exhibited widely in Quebec, Canada and abroad, in Reims (France), Basel (Switzerland), the Musée national des beaux-arts du Québec, the Musée d'art contemporain de Montreal. The Musée régional de Rimouski and the Centre Saint-Hyacinthe Expression jointly organized a major exhibition of the artist’s work that has traveled across Canada between 2006 and 2008. His work is widely represented in various private and museum collections, including the Montreal Museum of Contemporary Art, the Musée national des beaux-arts du Québec, the Caisse de dépôt et de placement du Québec, Cirque du Soleil, National Bank of Canada, Loto-Québec and Hydro-Québec.
[1] Anne-Marie NINACS, Absorption–Émission in “SYLVAIN BOUTHILLETTE : 15HERTZ”, Montréal, Galerie Trois Points, 2012 (opuscule). Graphic design Simon Rivest. All references refer to this text.
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