« EVER AFTER »
18 fév au 17 mars | Feb 18 to March 17
vernissage 18 fév 15h00 | Feb 18 ~ 3:00PM
galerietroispoints.qc.ca
1987, Huile, acrylique et crayon sur toile , 2011, 122 cm x 152 cm
Toute première exposition solo en sol montréalais du peintre de Toronto James Olley. Ever After rafraichit et attendrit avec ce travail qui explore à travers la matière peinture toute la douceur et l’optimisme des amours nouveaux. Olley brise la monotonie de l’hiver et nous porte dans un univers de chaleur et d’intimité sur les thèmes du quotidien, du couple et de la famille.
Le travail de James Olley se comprend autant comme une analyse sociale que s’inscrivant dans une recherche formelle sur la matérialité de la peinture. Il cherche à contribuer à la compréhension du contexte social à travers une recherche picturale des lieux, des objets et des protagonistes qui sont rarement mis de l’avant en art contemporain, parce que trop intimes ou trop banals. Les œuvres exposées dans Ever After portent incontestablement une forte dimension romantique, témoins de moments intimes, que ce soit des amants pris dans un élan de tendresse ou de l’innocence des enfants jouant dans les rues d’une banlieue anonyme.
Very first solo exhibition of Toronto-born artist James Olley. The fresh and soulful Ever After includes large oil paintings of richly expressive brushwork and an eye-popping, candy-bright colour palette. Olley brings the viewer out of the grays of winter into his warm and intimate paintings, exploring themes of family, love and everyday life. James Olley’s paintings are as equally socially analytical as they are formally invested.
His aim is to add something to the general understanding of our social context, by producing paintings of places, people and things we tend not to think of in art, because they would normally be too private, too intimate, or too banal. The works exhibited in Ever After have an emotional quality and unabashed romantic bias, as each of the paintings picks out a domestic moment at their apex, be it lovers in a tender moment or the extension of their love, children playing in front of their suburban homes.
Si les œuvres s’imposent fortement au regard, il faut s’attarder pour prendre la pleine mesure de la subtilité, du souci de réalisme social, du propos. On dépasse ainsi l’impression de distance qui se crée alors que le spectateur ne semble pas pouvoir franchir le seuil immuable de l’intimité des moments qu’il observe. Les couples isolés se détachent des arrière-plans délavés, blanchis, comme s’ils avaient complètement absorbé tout l’environnement dans ce moment de passion. Les enfants jouant deviennent synonymes de l’innocence, de l’optimisme et de la résilience du couple.
À travers ce travail d’une candeur et d’un positivisme rare, James Olley explore la fluidité et le potentiel de mouvement de la peinture, oscillant constamment entre l’abstraction et la figuration. Les œuvres ici présentées jouent sur le contraste entre les blancs épurés et les couleurs très franches, dégageant une réelle chaleur alors que certaines semblent s’offrir à l’envers au regard. Le peintre travaille l’image de façon complètement figurative avant de jouer la couleur arbitraire avec des touches de blanc et de couleurs très vives. Il racle ensuite littéralement la surface, éradiquant la structure initiale pour créer une abstraction fortement texturée. C’est à travers ces empâtements, l’accumulation de la matière peinture que Olley traduit l’intensité du sentiment.
James Olley est diplômé du Nova Scotia College of Art and Design d’Halifax, où il a été professeur invité en 2011, et détient une maitrise en beaux-arts à l’Université Waterloo. Son travail a été largement exposé au Canada et à l’étranger, notamment dans diverses foires internationales telles Pulse (New York et Miami) et NEXT Chicago. Olley est de plus récipiendaire de la bourse Emerging Artist Grant remise par le Conseil des arts de l’Ontario.
In the first place, the paintings speak to us so loudly that it takes time to soak in the subtler, social-realist edge in the work, and begin to gather what the painter is driving at; this also allows the imagery to bide its time with us, and avoid having to rationalize the intrusion into the seemingly hermetic lives of his cast of characters. The couples, isolated against their whitened, bleached-out surroundings, exist as though they’ve sucked all the oxygen out from their environments, and breathed it into their loving realization. The children playing on the streets represent the innocence, optimism and resilience of a loving relationship.
With his candid and positive approach, Olley explores the fluidity and potential for motion in paint.His work often oscillates between abstraction and figuration, invoking movement and tension. The works exhibited in Ever After play with high contrasts, the artist using tints of white and high value colours, which lend a sense of intensity and warmth. The work has the look of being ‘inside-out’; these paintings are first completed as representational and largely resolved. He then applies tints of white and high value colours that are pulled across the surface with a squeegee. This process eradicates the initial structure of the work and opens up new aesthetic avenues through painterly incident.
James Olley received his MFA from the University of Waterloo in 2008 after completing my BFA at NSCAD University in Halifax, Nova Scotia in 2004. Since graduating he has participated in number of solo shows both locally and abroad. He has been awarded the Emerging Artist Grant and Exhibition Assistance Grant from the Ontario Arts Council, in addition to the Vermont Studio Center Residency and was most recently invited as a guest instructor to teach at NSCAD University.
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