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jusqu'au 11 fév | until Feb 11
larochejoncas.com
Son travail a été présenté à la galerie en 2010 dans l'exposition 'BRUT' avec les artistes Benjamin King et Justin Stephens. Patrick Dunford vit et travaille présentement à Montréal. Les paysages dans ces tableaux représentent la région du Great North Woods de la partie nord de l'état du New Hampshire. Les formes naturelles présentées dans ces oeuvres incluent des montagnes, des arbres et des lacs et articulent une exploration du genre de la peinture de paysage ainsi qu'un engagement personnel avec ce lieu Alors que la réalité concrète du monde est visible, une expérience plus subjective et mons tangible de l'expérience du lieu émerge également à travers l'accumulation de peinture.
This is the first solo exhibition of the artist with the gallery. His work was featured at the gallery in the group exhibition 'BRUT' in 2010 along with the works of Benjamin King and Justin Stephens. The landscapes in these paintings portray the Great North Woods in northern New Hampshire. The natural forms in these works, which include mountains, trees, and lakes, articulate both an exploration of the genre of landscape painting, and a personal engagement with place. While the concrete reality of the world is visible, a more subjective and less tangible experience of place also emerges through the accumulation of paint.
Dunford a été initialement attiré par cet endroit à cause de l'interaction entre les humains et la nature qui on marqué ce lieu géographique. Directement au sud se trouve les White Mountains, qui sont devenus célèbres avec les sublimes tableaux d'artistes de la Hudson River School. En contraste, l’illustration des Great North Woods par l’artiste devient plutôt un paysage de travail. Ce qui est vrai dans un double sens ; on y voit plutôt un espace incomplet en termes d’emploi et d’extraction des ressources. Des piles de bois sont un thème qui réapparait dans plusieurs tableaux, (de fait l’artiste s’est rendu aux endroits dépeints par les routes créés spécialement pour le défrichage). Ces tableaux vont plus loin que la simple illustration des impacts de la destruction des humains sur la nature. Les petits labyrinthes créés par les routes nouvellement ouvertes révèlent accès à un territoire jusque là cachés à la vue de l’homme, suggérant ultimement l’indifférence de la nature à notre existence. Au-delà des routes sinueuses et des piles de bois, des taches de couleurs suggèrent un espace moins accessible, plus mystérieux, qui sont finalement impossibles à reconnaitre. Dans ces espaces liminaux, la centralité de la présence humaine est questionnée.
Les œuvres de Dunford démontrent un engagement avec le langage formel de la peinture. La perspective est élargie ou bien condensée. Les marques du pinceau dans certaines parties du canevas sont larges dans d’autres elles sont beaucoup plus discrètes, à la limite imperceptibles. Des couches de peinture coulent jusqu’à la surface du dessous du tableau, cachant ou bien exposant, pendant que des taches de couleurs brillantes s’opposent contrent des tonalités plus naturalistes. On retrouve des verts terreux, des bruns et des bleus qui soulignent les qualités matérielles du territoire. Il y a des couleurs artificielles également, dont certaines sont des citations du site physique, incluant l’orange éclatant de la signalisation pour la construction et le rose fluorescent des rubans attachés aux arbres par les arpenteurs.
Cette fluidité avec le langage de la peinture utilisés permettent à Dunford d’explorer les notions de marques comment porteurs de sens. Dans ce cas, les marques peintes révèlent la construction du paysage, qui impliquent la présence d’un observateur mais qui suggèrent également la difficulté de se déplacer dans ces espaces et de les comprendre en même temps. Ce que nous voyons n’est pas nécessairement une image résolue mais plutôt une accumulation de peinture et de couches métaphoriques illuminant les connexions entre le genre historique et l’expérience accumulée d’un espace spécifique.
Né à Winnipeg, l'artiste vient de compléter un MFA à l'Université Concordia à Montréal.
Dunford was initially attracted to the area because of the interactions between humans and nature that have marked the land. Directly to the south are the White Mountains, which were made famous through the sublime paintings of the Hudson River School of artists. In contrast, the Great North Woods are portrayed by Dunford as a working landscape. This is true in a double sense: in terms of incompletion, and in terms of employment and resource extraction. Piles of wood are a common theme, and in fact, the artist accessed the places depicted using logging roads. These paintings go further than demonstrating the destructive impact of humans on nature. The labyrinthine pathways lead one’s gaze into a territory that remains hidden from view, suggesting the ultimate indifference of nature to our existence. Beyond the winding roads and wood piles, indeterminate patches of colour suggest a space that is less accessible, more mysterious, and in the end, unknowable. In these liminal spaces, the centrality of human presence is questioned.
Dunford’s work demonstrates an engagement with the formal language of painting. Perspective is stretched or condensed. Brushstrokes are bold in some areas, reticent in others. Layers of paint seep to the surface from below, hiding or exposing, while flecks of vivid colour impose upon more naturalistic hues. There are earthy greens, browns and blues that denote the material qualities of the land. There are artificial colours as well, some of which are quotations from the physical site, including the bright orange of construction signs and the fluorescent pink of ribbons tied to trees by land surveyors.
This fluency with the language of painting allows Dunford to explore the notion of marks as bearers of meaning. In this case, painted marks reveal the construction of landscapes, which imply the presence of a viewer but also suggest the difficulty of visually moving through and comprehending these spaces. What we see is not necessarily a resolved image, but a buildup of painted and metaphoric layers illuminating the connections between landscape as a historical genre and embodied experience of a specific place.
Patrick Dunford completed his MFA in 2011 at Concordia University. He presently lives and works in Montreal.
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