jusqu'au 8 oct | until Oct 8
vernissage 9 sept 18h00 | Sept 9 ~ 6:00PM
galerie.uqam.ca
RONI HORN « SOME THAMES »
La Galerie de l’UQAM présente, dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal, l’œuvre Some Thames de Roni Horn. Le commissariat de la 12e édition de l’événement, sous le thème Lucidité. Vues de l’intérieur, est assuré par Anne-Marie Ninacs. L’œuvre rigoureuse que Roni Horn construit, depuis plus de 30 ans, se partage entre la photographie, le dessin et la sculpture. L’artiste y interroge la nature de la perception et de l’identité, la similitude et la différence, grâce à des jeux formels de paires et de doubles. Ses dispositifs appellent la comparaison de paires d’images très semblables et des situations où le spectateur prend conscience, par le déplacement de son corps dans l’espace, du caractère fugitif et contingent de la réalité. La métaphore de l’eau dans Some Thames [Quelques Tamise] (2000), qui présente 80 vues de la surface de la Tamise et ainsi le changement d’apparence d’un seul et même corps d’instant en instant, est exemplaire de ce questionnement.
The Galerie de l'UQAM present, as part of Le Mois de la Photo à Montréal, the work Some Thames by Roni Horn. Lucidity. Inward Views is the theme proposed by Anne-Marie Ninacs for the 12th presentation. The body of work that Roni Horn has been meticulously building for more than 30 years encompasses drawing, photography, and sculpture. The artist calls into question the nature of perception and identity, of sameness and difference, through formal inventions of pairing and doubling. Her works involve a subtle comparison of pairs of very similar images, creating situations in which viewers become aware, by the very movement of their body through space, of the fundamentally fleeting and contingent nature of everything. The metaphor of water in Some Thames (2000), which presents 80 views of the surface of the River Thames, and thus the change in appearance of a single body from moment to moment.
EDITH BRUNETTE « CAMÉRAROMAN »
Captant tous nos faits et gestes, les caméras de surveillance sont dorénavant monnaie courante dans les différents lieux publics que nous fréquentons quotidiennement. C’est cette intrusion et l’absence de loi qui l’accompagne que l’artiste Edith Brunette a choisi de questionner dans son exposition Caméraroman. L’exposition de cette finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques dévoilera la comédie romantique sous un tout autre angle...
Exploring issues around the control of public spaces and information, Caméraroman uses images from surveillance cameras to "document" a series of performances in public spaces. In the gallery, ten monitors display images—or the absence of images—that the artist was able to access, resulting in a fragmented narrative sequence, punctuated by black screens, reflecting the interventions and the legal vacuum of video surveillance, as well as the arbitrary nature of access to information.
RONI HORN
Roni Horn est née en 1955 à New York, où elle vit et travaille. Présentées et collectionnées par les plus grandes institutions à travers le monde, les œuvres de Roni Horn ont fait l’objet, en 2009-2010, d’une exposition rétrospective d’envergure organisée par la Tate Modern de Londres et le Whitney Museum of American Art de New York, puis par la Collection Lambert d’Avignon et l’Institute of Contemporary Art de Boston. Horn est représentée par Hauser & Wirth.
Roni Horn is born in 1955 in New York, where she lives and works. Her works have been presented at and collected by important institutions throughout the world. In 2009–10, a major retrospective exhibition, was organized jointly and presented by the Tate Modern in London and the Whitney Museum of American Art in New York, then by the Lambert Collection in Avignon and the Institute of Contemporary Art in Boston. Horn is represented by Hauser & Wirth.
EDITH BRUNETTE
Caméraroman est née de l’intérêt de l’artiste pour les questions du contrôle des espaces publics et de l’information et fait le pari de documenter une série de performances en s’appuyant sur les images des caméras de surveillance. L’artiste a demandé à des non-acteurs de reproduire, dans divers espaces publics, des scènes de films qui, mises bout à bout, reproduisent le schéma type de n’importe quelle comédie romantique. Une structure idéale qui, pour caricaturale qu’elle soit, finit par imprégner nos attentes face à ce que devrait être notre propre vie amoureuse. Tout en cherchant à s’insérer le plus discrètement possible dans les lieux où elles se produisent, les scènes rejouées se heurtent alors aux imperfections du quotidien et au jeu maladroit des acteurs, provoquant des doutes chez leur public éventuel.
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