« CHARM, STRANGE »
jusqu'au 15 juillet | until July 15
armatta.ca
La série photographique Charm, Strange (2010) évoque la présence physique et psychologique d'un lieu par le biais du portrait et du paysage. À mi-chemin entre la mise en scène et le portrait, ces images représentent le déplacement du corps dans un espace photographiquement matérialisé. Elles soulignent la nature fictive de la composition photographique du temps et de l'espace ainsi que la question métaphysique de l'universalité. Le spectateur est mis en face d’une image qui ne lui apprend rien quant à la nature ou à l'identité du sujet. Seule subsiste une trace de la présence physique et émotive de cette personne. Ainsi, le spectateur peut échanger librement avec le portrait; il peut y projeter sa propre identité, ou encore, devenir cet « autre » qui y est représenté. Les êtres sont composés des mêmes particules que le monde qui les entoure.
The photographic series Charm, Strange (2010) evokes the physical and psychological presence of place through the portrait and landscape. In between mise-en-scène and portraiture, these images depict the displacement of the body in photographically materialised space. These works draw attention to the fictional nature of the photographic construction of time and space as well as the metaphysical question of universality. The viewer is met with an image that says nothing about the nature or identity of the subject, just a trace of the physical and emotional presence of the individual remains. In this way, the viewer can freely exchange with the portrait; project their identity upon it, become the other that it represents. Humans are composed of the same particles as all that surrounds us.
À l'instar de ces particules en perpétuel mouvement, le corps humain et le soi réagissent comme les pôles des aimants, qui s'attirent, qui se repoussent. Au cœur même de la suite Charm, Strange se trouve une réflexion sur l'attraction et la présence physique du photographe, du sujet et du spectateur.
Like the constant movement of particles, the human body and self reacts magnetically – attracting and repelling the other. A reflection on the attraction and the physical presence of the photograph, the subject and the spectator is at core of Charm, Strange.
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