« IN TIME OF SILVER RAIN »
jusqu'au 23 juillet | until July 23
larochejoncas.com
L’artiste se soumet à des règles et paramètres qu’il prédétermine lui-même afin de réaliser ses œuvres, où il explore l’opposition de deux systèmes : Le hasard à l’intérieur d’un système et un système qui dépend du hasard. Trois règles président à l’élaboration des œuvres sur panneaux de bois préparés :
- Trois pinceaux.
- Trois différents coups de pinceaux, (traits circulaires, linéaires ou produits par un va-et-vient ).
- Trois matériaux (feuilles d’argent, huile et panneau de bois).
The artist sets himself rules and parameters to create the works, and relies on the opposites provided by chance and systems: Chance within a system and systems that rely on chance. In the works on panel, three rules were observed:
- Three brushes.
- Three strokes (circular brush drag, linear brush drag, back and forth hand stroke).
- Three materials (silver, oil, wood panel).
Une palette de couleur intuitive était permise. La composition pouvait ègalementêtre intuitive. Les tableaux sont traités comme des objets physiques existants dans l’espace construits à partir des trois règles mais avec une exploration des possibilités infinies à l’intérieur de ce système/structure. Durant le processus, des patterns ont émergé et la sélection des œuvres les plus significatives a été faite seulement après qu’un corpus substantiel ait émergé - bien que les nouvelles tendances continuant de se manifester pourront être explorées comme une continuation de ce projet.. Plusieurs des œuvres complétées continuent de dépendre du hasard, ètant donné que l’argent continue de réagir avec les pigments en déclenchant des réactions chimiques qui affecte sa brillance et sa luminosité. Dans un certain sens, les œuvres ne sont jamais vraiment terminées, elles continueront de dépendre de leur environnement, qui les fera évoluer dans certaines directions. Ces œuvres ne sont donc pas seulement des images statiques mais aussi des objets qui existent et sont transformés par l’espace et le temps durant leur durée de vie.
Avec les œuvres sur papier, l’exploration de la trace est primordiale. De prime abord, les empreintes directes et indirectes dépendent d’une série de hasards, placées qu’elles sont sur un support, puis imprimées sur une feuille de papier, un processus très proche de la technique du monotype. Au fur et à mesure que les pièces sont réalisées, un vocabulaire de marques émerge. Des nuances dans la pression, la direction et le placement du trait , les empreintes ‘fantômes’ ainsi que d’autres marques produites directement sont minutieusement étudiées pour leurs différents impacts et effets. Des essais pour recréer ou exploiter ces nuances afin de générer d’autres œuvres sont entrepris. Lentement, le langage des marques évolue. À cause de ce processus particulier, ce langage n’est pas statique, mais en évolution et partie prenante d’un projet en constante élaboration. Contrairement au Latin, ce n’est pas un langage limité et mort, mais vivant, florissant, dynamique et en constant changement.
Né à Mexico en 1975, Yadir Quintana est Bachelier du Maryland Institute College of Arts, 1996 ; en 1998, il a obtenu une maîtrise de l’université Yale. Parmi ses expositions récentes figurent Portraits, à la Standpipe Gallery The Working Title, au Bronx River Art Center, HKJB et Bravin Lee Programs, New York.
The palette was allowed to be intuitive. The composition was allowed to be intuitive. The paintings were treated as physical objects existing in space, being built up using the three rules, but allowing for an exploration of the potentially infinite possibilities within this structure/system. During the process, trends emerged and editing occurred only once a substantial body of over forty works was completed--though additional trends continue to be explored as branches of the project. Many of the completed works continue to rely on chance as the unsealed silver reacts to the pigments in the works causing chemical reactions that affect the tarnishing of the silver. In a sense, the works may never be complete, but will constantly rely on their environment to evolve/grow. As such, they are not static images, but objects existing in time, being affected by space over their lifetime.
In the works on paper, the exploration of the mark is paramount. Initially, direct and indirect marks rely on a combination of chance as they are placed on a ground and then imprinted onto a sheet of paper, much like a monotype. As the pieces are made, a vocabulary of marks emerges. Nuances in pressure, stroke, direction, placement, "ghost" imprints, and additional direct marks are carefully studied for their effect. Attempts at duplicating and exploiting these nuances to create additional works are undertaken. Slowly, a language of mark-making evolves. Because of the process, though, this language is not static, but loosely harnessed, at best, to create an ongoing project. Unlike Latin, it is not finite and dead, but alive, flourishing, thriving, and ever-changing.
Born in Mexico in 1975 Yadir Quintana obtained his BFA in 1996 from the Maryland Institute College of Art and in 1998 an MFA from Yale University. Recent exhibitions include Portraits at Standpipe gallery,The Working Title at the Bronx River Art Center, HKJB and Bravin Lee Programs, New York.
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