« GOUT D’ÉCLATS »
17 fév au 19 mars | Feb 17 to March 19
vernissage 17 fév 18h00 | Feb 17 ~ 6:00PM
galerietroispoints.qc.ca
La plus récente production de Mathieu Lévesque témoigne d’une très riche recherche esthétique alors qu’il pousse sa réflexion sur la matière, l’accumulation et la forme jusqu’aux limites du cadre, investissant littéralement la surface. Ainsi, ses shaped canvas ne sont pas sans rappeler ceux de Frank Stella ou Ellsworth Kelly dans une poursuite réinventée du questionnement du médium peinture. Le travail de Lévesque est toutefois fortement ancré dans son époque, il joue de juxtapositions hétéroclites des langages, mêlant l’huile, l’acrylique, les objets trouvés et les autocollants. Le jeune peintre enchevêtre et démultiplie les stratégies esthétiques et stylistiques à l’instar de la quantité phénoménale d’images diverses qui nous étourdissent dans notre ère d’ultracommunication.
Lévesque’s most recent work witnesses a rich and singular aesthetic touch. He is deeply invested in the material, in accumulation and in forms, which he exploits to the very edge of the surface. His shaped canvases remind us of Frank Stella and Ellsworth Kelly’s as it witnesses a genuine investment in the questioning of the media. Lévesque’s work is a product of his time; he plays with the juxtaposition of languages by combining oil, acrylic, found objects and stickers. He accumulates and tangles various stylistic and aesthetic strategies to create unique works of art that embody the idea of ultracommunication which is so central to our era.
Cette idée est au cœur de la pratique de Lévesque alors qu’il oriente ses recherches sur l’action même d’appliquer le matériau sur le support – en tant que processus élémentaire en peinture. Ainsi, c’est en produisant des tableaux qui sont caractérisés par leur matérialité excessive (voire boulimique) et par leur pluralité iconographique qu’il traduit cette surdisponibilité des références picturales. À travers sa réflexion sur les notions d’accumulation, de débordement et d’excès, il crée des tableaux-objets gavés d’informations et témoins de cette surproductivité sémiotique propre à la contemporanéité.
Mathieu Lévesque complète présentement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM où il a aussi complété un baccalauréat en arts visuels en 2001. Son travail a été largement présenté à Montréal (Galerie Push, Galerie Trois Points), à la Galerie Verticale de Laval, au Musée d’art contemporain des Laurentides en plus d’avoir fait partie de la Biennale du dessin du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire en 2008 et à l’exposition Fait à Montréal Made en 2006 dont le commissariat était assuré par Marc Séguin. Son travail a aussi été montré aux États-Unis, notamment à Chicago (IL), Nashville (TN) et au Hunter Museum of American Art (Chattanooga, TN).
This notion is omnipresent in Lévesque’s artistic practice as he focuses on the action of applying material on the surface as the elementary process in painting. By creating works that are characterized by their excessive materiality and iconographical plurality, Lévesque communicates a sense of overavailability of pictorial references. Through his reflexion on notions of accumulation and excess, he creates canvas-objects that are saturated with information and trigger a sense of over-productivity that is so typical of today’s contemporary society.
Mathieu Lévesque is currently finishing his Master’s degree in visual and media arts at UQAM where he completed a BFA in 2001. His work has been widely displayed in Montreal (Galerie Push, Galerie Trois Points), as well as in Laval at Galerie Verticale, at the Musée d’art contemporain des Laurentides, Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire for the drawing Biennale in 2008, as well as in the exhibition Fait à Montréal Made in 2006, curated by Marc Séguin. His work has also been displayed in the United States, notably in Chicago (IL), Nashville (TN) and at the Hunter Museum of American Art (Chattanooga, TN).
Commentaires