« LES LAPINS MAGASINENT »
jusqu'au 18 déc | until Dec 18
vernissage 27 nov 15h00 | Nov 27 ~ 3:00PM
maisonkasini.com
L’installation « Les lapins magasinent » a été montrée en première dans le cadre d’une exposition sur la relation entre les vêtements et les souvenirs. L’exposition a été ouverte à des poètes et écrivains, ainsi qu’à des artistes visuels. Un poème, une histoire ou un texte a accompagné chaque œuvre d’art. Depuis plusieurs années, j’achète des poupées et des jouets en peluche dans des ventes de garage et des friperies. Par la suite, je les recombine en petites effigies tel Honey Bunny et Harry Bunny. De plus, je conserve les vêtements dans du plâtre ou de la cire. Aujourd’hui, j’ai une vraie garde-robe, un magasin rempli. Alors, c’est facile d’imaginer Honey et Harry en train de magasiner.
This installation was prompted by an invitation to participate in an exhibition relating to clothes and memory. The exhibition was open to poets and writers as well as to visual artists. Each exhibit was to be accompanied by a poem, story or text. Over the years, as I buy dolls and stuffed animals from yard sales and thrift shops, and recombine them into little effigies like Honey Bunny and Harry Bunny, I also preserve the clothes in plaster and wax. By now, I have quite a wardrobe, a shop full, so it was easy to imagine Honey and Harry going shopping.
Le dialogue vient de mes souvenirs: l’homme peu enthousiaste et plein de ressentiment, et la femme qui ne peut pas trouver de vêtements de la bonne taille ou d’apparence appropriée. D’ailleurs, elle n’aurait probablement pas les moyens de faire des folies et, en plus, elle est déprimée en général. Les allusions sexuelles que l’homme fait à propos des sous-vêtements, et le refus indigné de la femme «Je ne voudrais jamais être vu en portant ceux-là!» dont l’expression vient des souvenirs de ma mère et de mes tantes. Catherine Hall
Catherine Hall est née en Angleterre et a étudié à une école d’art de Manchester avant d’obtenir un baccalauréat spécialisé en littérature anglaise et histoire de l’art. Elle est venue aux États-Unis grâce à une bourse pour des études supérieures. Hall a obtenue une maîtrise en histoire de l’art de l’Université d’État de New York à Binghamton et une maîtrise en arts visuels de l’Université de Norwich (Vermont). Aujourd’hui, Hall enseigne au St. Michael’s College (Colchester, Vermont). Hall a enseigné aussi à l’Université du Vermont, Vermont Community College, et dans un programme à l’étranger en Grèce, sous l’égide de Castleton State College (Vermont). Dans sa carrière artistique, Hall travaille dans les médias y compris la peinture, la sculpture et l’installation. Elle expose depuis longtemps à travers l’est des États-Unis ainsi qu’en Angleterre.
The dialog sprang straight from memory: the reluctant male who is dragged along feeling resentful, the woman who can’t find anything in her size or appropriate to her age, and besides, she probably can’t afford a spree and is generally depressed. The guy’s sexual innuendo about new underwear, and the woman’s indignant refusal to go along – with an expression remembered from my mother and aunts “wouldn’t be caught dead in that!” Catherine Hall
Catherine Hall was born in England and attended art school in Manchester before earning a Joint Honors B.A in English Literature and History of Art. She came to the United States on a fellowship for graduate study, earning an MA in Art History from the State University of New York at Binghamton and an MFA in Visual Arts from Norwich University. She is currently teaching at St. Michael’s College. Catherine has also taught at the University of Vermont, Vermont Community College, and in a study abroad course in Greece, under the aegis of Castleton State College. In her art career, Catherine works in media including painting, sculpture and installation. She has exhibited extensively throughout the eastern U.S. as well as in England.
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