6 nov au 18 déc | Nov 6 to Dec 18
vernissage 6 nov 15h00 | Nov 6 ~ 3:00PM
artmur.com
MELVIN CHARNEY « DES ARBRES »
Dans ses récents travaux photographiques, les constructions mouvantes – ou Golems urbains – qui peuplent la production architecturale et dessinée de Melvin Charney sont remplacés par la figure de l’arbre, qui devient outil métaphorique et subversif par excellence. Ses montages paysagers, riches juxtapositions et superpositions d’images, ressortent comme autant d’idées et d’ensembles de propositions culturelles, au même titre que l’auraient été des compositions photographiques ayant pour sujet le patrimoine bâti.
Through the conscious photographic (re-)construction of trees, Melvin Charney reveals their nuances and differences. Without anthropomorphizing his subjects or using them as metaphors, he allows the photographs to pivot on the boundary between landscape and portraiture; the trees are presented as self-contained worlds. Charney gives them the power of agency, and in that, he exposes the possibilities of building a relationship to place that is rooted in blurring the hierarchical boundaries between the environment and its inhabitants.
OREST TATARYN « THOUGHT SCULPTURE »
Ce corpus récent de l’artiste torontois étudie la question du pouvoir historique du texte en néon dans le domaine de la signalisation, tout en considérant les préoccupations toutes contemporaines de la textualité et de la linguistique. Par l’intermédiaire de diverses actions, dont l’abréviation, une orthographe volontairement erronée, la répétition et l’utilisation d’idéogrammes, l’artiste joue avec le langage. Il le déconstruit, le manipule et le travestit pour mieux le subvertir.
This new body of work looks at the historical power of neon text in signage in relationship to contemporary concerns that address textuality and linguistics. The manipulated word form, layout and meaning of the pieces is arrived at through various conceptual devices such as mirroring, abbreviation, misspelling, repetition and ideograms.
LOIS ANDISON « WHAT’S IN A NAME »
Dans cette vidéo en trois parties, Lois Andison nous présente les personnages fictifs de Lily, Rose et Glory. Vulnérables, séduisantes ou ironiques, ces femmes stéréotypées – et donc facilement objectivables – sont des personnifications féminines-florales qui parodient nos idéaux de séduction en soulignant les projections insidieuses d’une société qui accorde une grande importance à l’image. Œuvre sur l’identité féminine, donc, mais aussi sur la part inconsciente du langage et sur cette charge affective que transporte chacun de nos prénoms.
what’s in a name is the second in a series of performative motion studies by Toronto artist Lois Andison. This time-based media piece presents the viewer with stereotypes, innuendo and clichés associated with beauty and feminine identity. It harkens the viewer to consider how everyday interactions reflect on the space in which they take place, informing the relationship between space and human interaction, identity and temporality.
GUILLAUME LACHAPELLE « MACHINATIONS »
Les miniatures de Guillaume Lachapelle constituent l'ossature de scènes invraisemblables, pareilles aux constructions que bricole l'enfant et qu'il abandonne une fois le jeu terminé, comme l'effiloché d'un récit. Ces jouets en plastique opalin ouvrent les portes d'un univers où la créativité enfantine se drape de la mélancolie des lieux déserts. Y pénétrer, c'est consentir à l'abandon contemplatif que propose l'art lorsque s'y rencontrent la finesse d'exécution et l'extravagance du rêve.
In this new series of work, Guillaume Lachapelle’s subject matter has moved away from human and animal scenes and delved deeper into free-standing machinations. The collection on show is therefore full of the unexpected and the unusual, as each piece is an uncanny arrangement of common constructions such as house balconies, kitchen sinks, motor engines or gas pipes. Meanwhile, whereas each offer a distinct air of functionality, Lachapelle’s intricate miniature apparatuses bear no clear purpose.
MICHAEL PATTEN « (OUT OF) CONTROL » jusqu’au 20 nov
Dans ce projet installatif, Michael Patten propose une réflexion sur l’héritage de la modernité, et plus largement sur l’art en tant qu’institution. Se jouant des langages plastiques, l’artiste renouvelle les syntaxes, propose un nouvel ordre spatial. Dans ses installations, il prétend rendre le geste artistique impénétrable : alors que la touche du peintre se dérobe, l’objet du sculpteur ne peut être abordé. Par ce subterfuge, Patten rappelle que la galerie n’est pas qu’un écrin pour les œuvres, mais que c’est également un lieu de construction du discours.
Mike Patten’s syncretic composites ask a bit more than they give back. What feels like a tug-of-war between object and concept, form and idea, is better suited to a snug placement of conceptual narratives drawn from past work. From the lost thoughts of communication to an absence of natural curves in Mondrian’s garden, Patten weaves art historical precedent and personal experience, creating patterns without definable form. Shape, size, medium, these are relevant concerns, but they hide something. It begs the question, what is behind the canvas? Why raise the status of leisure to an uncomfortable crouch? And why would you waste all that paint on a perfectly good wall?
BEVAN RAMSAY « RÊVE NAPOLITAIN » projet vitrine
Dans Rêve napolitain, Bevan Ramsay privilégie un traitement hautement esthétique des matériaux et use de références à l’histoire de l’art afin d’étudier un thème récurrent de sa production, notamment la séduction. L’installation traite de la question de contrôle et des tensions qui émanent inévitablement d’une œuvre d’art qui attire d’abord le regardeur en lui invoquant du plaisir, ainsi que des problèmes interprétatifs qui découlent d’une telle dynamique.
With Neapolitan Dream Bevan Ramsay deploys a highly aestheticized treatment of materials and art historical references to explore one of the enduring themes in his work, namely seduction. The installation plays with the issues of control inevitably raised by artwork that draws the viewer in with pleasure, and the interpretative problems that this dynamic may pose.
Commentaires
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