jusqu'au 9 oct | until Oct 9
larochejoncas.com
Pour son exposition inaugurale la galerie LAROCHE/JONCAS (anciennement Projex-Mtl) est heureuse de présenter la seconde exposition solo de nouvelles œuvres de Yves Tessier, un artiste Québécois qui vit et travaille dans la ville de New-York. La dernière exposition de Yves Tessier a eu lieu à Projex-Mtl à l’automne 2009. Ajoutant à sa chronique inspirée de la vie quotidienne amorcée en 2001, de nouvelles œuvres viennent compléter ce corpus de situations récentes. Remplies d’humour, intimes et personnelles, ces tableaux sont le résultat d’un processus qui inclue le dessin d’observation d’après modèle vivant ainsi que l’utilisation d'images appropriées de la publicité et de photographies collectionnées par l’artiste. Tout est traduit par le dessin qui lui sert de point de départ pour construire ses tableaux. Utilisant la caséine sur des panneaux de bois recouverts de gesso, technique picturale populaire à l'époque Byzantine, l’artiste nous offre des compositions narratives qui mettent en scène des personnages présentés dans des moments intimes où la sensualité et le désir sont omniprésents.
For its inaugural exhibition as Laroche/Joncas (formely Projex-Mtl Galerie) we are very pleased to present the second solo exhibition of new paintings by New-York City based artist Yves Tessier. Yves Tessier's previous exhibition with the gallery was in October 2009. In his ongoing chronicles of the everyday life begun in 2001, Tessier adds to this body of work new genre scenes of recent situations. Humorous and personal, these paintings are the result of an elaborate process that includes life drawings from observation and the use of images appropriated from advertisements and photographs translated into drawings. Then, his use of casein on small wood panels allows him to construct narrative compositions portraying private moments where sensuality and desire play an important role.
Dans un intérieur douillet où l’on voit un homme et une femme autour d'un feu de cheminée, on croit assister à une leçon de guitare. Qui est le professeur ? On peut remarquer ou non que la guitare n’a pas de cordes… Un paysage lunaire avec ses cratères dominé par un espace noir mat rempli d’étoiles. Une autre situation présente les collines d'un terrain de golf avec trois hommes qui sont sur le vert -- portant des bottes de cowboy en peaux de serpents, l'homme qui est au putt pourrait très bien être Amérindien/RockStar, les deux autres, certainement pas! Mais tous les yeux sont rivés sur la balle qui se dirige vers le trou... Dans une villa moderniste du sud de la France, pendant une journée où la température semble idéale, seulement la tête (minuscule) d'un homme portant des lunettes (énormes) est visible en surface dans le centre de cette magnifique piscine bleue perchée à la limite des montagnes. Dans une autre situation, on peut observer deux jeunes filles fumant la pipe, et partageant oranges et sous-vêtements.
Réalisés avec une économie de moyens, les tableaux de Yves Tessier sont spacieux, lumineux et construits comme une chanson Pop trois accords des années 60. On peut difficilement qualifier ces tableaux de symphoniques tels ceux de Rubens, mais ils semblent porter la mélodie des murales Antiques. Ils transposent les refrains et les rythmes sur le plan pictural conférant une atmosphère unique à chaque situation. Une observation très juste du genre humain s'en dégage même si un souffle de présence extra-terrestre est perceptible, c'est peut-être parce-que cette exposition semble ramener Josef Albers et son commentaire: 'Nous ne regardons par l'art, c'est l'art qui nous regarde.’
Originaire de Montréal, Yves Tessier vit et travaille à Harlem, New York depuis 2001. Tessier a commencé à exposer ses œuvres en 1976 et a participé à plusieurs expositions de groupe incluant: 'Portrait of a Patron: The Duksta Collection, UTAC, University Art Center, Toronto, 2010, Lush (Commissaire Michael Merrill et Andrea Szilasi), Articule, 1995, Systems of Exchange, The Toronto/Montreal exchange arts projects, Toronto, 1994, Peinture (commissaire David Blatherwick), Centre Clark, Montréal, 1991, Imposteur | Impasto: Curatorial Laboratory Project number 2, Art Gallery of Hamilton, Ontario, 1990 et Forum 76 (commissaire Léo Rosshandler), Musée des beaux-arts de Montréal, 1976. Ses expositions solo incluent, Optica , 2008 et Galerie Skol, 1989.
In a cozy interior with logs burning in the fireplace, a guitar lesson is at play between a man and a woman. Who is the teacher? We may or may not notice there are no strings on her guitar. A gray hilly moonscape with craters under a flat black firmament filled with stars. The rolling hills of a golf course with three men on the green, wearing snakeskin cowboy boots, the man who is putting could be native American/rock star, the other two, definitely not! But all eyes are on the ball rolling into the hole. In a modernist villa set in the sunny Midi of France, a man wearing glasses keeps a tiny head above water at the centre of a blue swimming pool wedged on the edge of a cliff. We see a bedroom scene where two girls smoke pipes, share oranges, and undergarments.
Using an economy of means, Yves Tessier's paintings are surprisingly spacious, painterly and luminous. With their mundane subject matter, quirky narratives and tight compositions, each tableau is structured like a short, three-chord, pop song of the 1960s. You cannot call these paintings symphonic like those of Rubens, they have the melody of ancient murals. They carry rhymes and rhythms across the picture plane while depicting a specific mood for each situation. An acute observation of humanity is omnipresent. If we feel the eerie whiff of extraterrestrial surveillance, it may be because this show is channeling Josef Albers in his quote: "We are not looking at art, art is looking at us."
Originally from Montreal, Yves Tessier has been living and working in Central Harlem, New York since 2001. Tessier began exhibiting his work in 1976 and has participated in many group shows including :“Portrait of a Patron: The Duksta Collection” UTAC, University of Toronto Art Center, Toronto, 2010, Lush (curators, Michael Merrill and Andrea Szilasi), at Articule, 1995, Systems of Exchange, The Toronto/Montreal exchange arts projects, Toronto, 1994, Peinture (curator David Blatherwick), Centre Clark, Montréal, 1991, Imposter|Impasto: Curatorial Laboratory Project number 2 at the Art Gallery of Hamilton, Ontario in 1990, and Forum 76 (curator, Leo Rosshandler), Musée des beaux-arts de Montréal, 1976. His solo exhibitions also include Optica , 2008 and Galerie SKOL in 1989.
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