vernissage 22 sept 18h00 | Sept 22 ~ 6:00PM
Musée des maîtres et artisans du Québec : 615 Sainte-Croix
causerie avec | art talk by Professor Norman Cornett
23 sept 18h00 | Sept 23 ~ 6:00PM ~ 25$ + 15$ étudiants
réservation | reservation : Manon @ 514.747.7367 #7200
Il ne fait pas de doute que durant les années 1970, plusieurs artistes et groupes comme Carolee Schneemann, Yoko Ono, Suzanne Lacy, Francine Larivée, Serge Lemoyne, Fusion des arts, Maurice Demers, Allan Kaprow, Claes Oldenberg, Jean-Jacques Lebel, et j’en passe, ont rêvé d’un art réalisé par toutes et tous, un art qui annonçait un monde plus égalitaire et où enfin il ferait bon vivre. De nombreux collectifs se sont alors formés et les artistes ont œuvré ensemble tout en conviant leurs publics à réaliser les œuvres. Si plusieurs projets esthétiques ont donné naissance à de telles coopérations, tous ne relèvent pas d’une intention de co-création entre les collaborateurs. En général, et voilà le point de vue défendu dans cet essai, la production des œuvres est issue d’un travail collectif, même si cette production artistique n’est pas pour autant le résultat d’une activité de création collective. C’est une nuance que je vous propose d’observer dans trois productions de Judy Chicago.
In the 1970s many artists and their cohorts undoubtedly dreamt of a day when everyone would make art so as to pave the way for a better, more equitable world in which to live. These artists included: Carolee Schneemann, Yoko Ono, Suzanne Lacy, Francine Larivée, Serge Lemoyne, Fusion des arts, Maurice Demers, Allan Kaprow, Claes Oldenberg, and Jean-Jacques Lebel, to name but a few. During this decade a host of artists collaborated with each other, set up collectives, and encouraged their viewers to take part in the execution of artworks. Such cooperation often grew out of aesthetic projects whose participants did not necessarily perceive them as co-creations. While they lacked creative collaboration per se, nonetheless these undertakings generally represented collective endeavors, as this essay will demonstrate through three productions by Judy Chicago.
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