14 juillet au 15 août | July 14 to August 15
vernissage 14 juillet 17h00 | July 14 ~ 5 :00PM
galeriedeste.com
PAUL BOURGAULT
Paul Bourgault crée, par l'emploi de couleurs vives et par la représentation de modelés de chairs et de drapés, un véritable lieu sacré où l’abondance prédomine. Les corps fragmentés côtoient des emballages de produits alimentaires, des étiquettes, des monotypes, des impressions numériques, des matrices de sérigraphie et des coupures de journaux dans une composition dense au propos excessif.
Paul Bourgault uses vibrant colours and modeled flesh and draperies to create dynamic sacred spaces spilling over with abundance. The fragmented, Classicizing bodies swirl among food wrappings, labels, print cutouts and enlarged dot-matrix textures in dense compositions that are truly excessive.
ÁNGEL MATEO CHARRIS
Entre figuration et cliché photographique, les peintures d’Ángel Mateo Charris surprennent par la simplicité de la composition et l’équivoque de son contenu. Les personnages représentés se retrouvent au cœur d’une narration irrationnelle et insolite. S’inspirant de la culture populaire, il sacralise les icônes des générations actuelles par la peinture, médium intemporel.
In widescreen figuration, the work of Ángel Mateo Charris surprises with cinematic angles and simple but equivocal compositions. His costumed figures skulk anonymously at the centre of bizarre and irrational circumstances under a sky reminiscent of De Chirico, confronted inconclusively with symbols drawn from popular culture.
COSTA DVOREZKY
Costa Dvorezky crée des personnages en lévitation, au cœur du mouvement sur un fond abstrait où transparence et texture se réunissent. Définissant ainsi les muscles du corps, il se rapporte aux différents styles des maîtres anciens. À travers cet amalgame de genres, il joue avec les proportions anatomiques, jusqu’à à la distorsion, afin d’accentuer le mouvement et la perspective.
Costa Dvorezky’s « Jump » series explores the figure at the apex of a movement, floating against an abstract ground which drips down around them. Broad strokes define the play of light on muscles in a tribute to the Mannerist technique of distorting anatomy to enhance the sense of gesture. Through his amalgamation of genres, Dvorezky’s contemporary practice honors his heritage as a painter.
JEAN-PIERRE RUEL
Les œuvres de Jean-Pierre Ruel suscitent la réflexion par leur contenu déroutant. Sa démarche repose sur les interrelations entre ses personnages tandis que le spectateur tente de les démystifier, intrigué par la sensation de se trouver face à une situation trouble à un moment inopportun. L’artiste peint avec une inspiration tant viscérale que spirituelle, son coup de pinceau à la fois contrôlé et instinctif.
Jean-Pierre Ruel’s works provoke passion and reflection with his extraordinary brushwork and destabilizing content. The artist paints with an inspiration that is as much visceral as spiritual, his stroke at once instinctive and controlled. He presents silent, emotionally charged interactions between figures who seem to suddenly have fallen silent. The viewer is left to situate herself within these strange meetings, intrigued by the sensation of having just walked in on something.
DREW SIMPSON
Drew Simpson peint, inspiré par la peinture classique hollandaise, des arrangements d’objets qui ressemblent à des cabinets de curiosité où sont révélés des détails d’intérieurs de maison. Il crée des scènes qui, au premier regard, semblent tout à fait représentationnelles. Cependant, le spectateur remarque subitement des traces humaines, voire même animales, qui troublent et qui réfèrent à la guerre et à la mort. Le classicisme de ses œuvres cache une forte ironie sur la relation entre l’humain et son « intérieur ».
Drew Simpson’s arrangements of objects, resembling curiosity cabinets, reveal the interior spaces of homes in the hyper-naturalist tradition of classical Dutch still-life painting. The lush textures of wood paneling, velvet, flowers and fruit are set on edge by elements of strangeness referring to war and death, be it a human jawbone in a floral arrangements or a miniature Spitfire, guns blazing, arcing around an antique chair. This human element disturbs the space, troubling the viewer and offering an ironic comment on the relationship between the human being and his “interior”.
Commentaires
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