« ONE ON ONE » 19 juin au 21 août | June 19 to August 21
vernissage 19 juin 16h00 | June 19 ~ 4:00PM
galeriedonaldbrowne.com
« Je m'adresse au monde des sens. »
Avec One on One, inscrite dans le cadre de l'événement Peinture Extrême, Bureau poursuit sa réflexion sur la couleur et la matière, sa corporalité et sa temporalité. Le caractère « extrême » du travail se situe autant dans la forme que dans le contenu et dans la geste de l'artiste. On assiste à plusieurs combats: l'œuvre contre le spectateur, l'œuvre contre l'artiste, et enfin l'œuvre contre elle-même, c’est-à-dire la couleur contre la couleur.
La peinture à l'huile joue le double rôle du sujet et de l'objet, en continuité avec la tradition plasticienne. Le monochrome, qui constitue habituellement un indécidable entre le mur et l'infini, s'impose ici comme une masse, un corps à part entière. La couleur brute transpire, respire, vit à travers les méandres, les saillies et les sillons du tableau qui devient cage thoracique ou membrane cicatrisée.
“ I address the whole world of senses. “
With One on One, part of the event Extreme Painting, Bureau continues to explore color and materiality, its physicality and its temporality. The 'extreme' character of the work is in form and in content as well as in the gesture of the artist. One is witnessing many battles: the work against the viewer, the work against the artist, and finally the work against itself, that is to say the color against the color.
The oil paint plays the dual role of subject and object, in continuity with the 'plasticien' movement. The monochrome, usually defined as somewhere between a wall and the void, here it stands as a mass, a body unto itself. The raw color sweats, breathes, lives through the meandering protrusions and furrows, and becomes a thoracic cage or scars.
Les œuvres, ces accumulations sculpturales de pâte colorée, sont des empreintes, témoignages du geste du peintre. Elles sont à la fois attirantes et intimidantes, sensuelles et cartésiennes. Le spectateur qui tente de pénétrer la toile, par les taches ou autrement, rejoint l’artiste dans son rituel et accède ainsi à ce nouveau rapport au temps et à l'espace qu'on propose.
Paul Bureau vit et travaille à Montréal. Il poursuit depuis plus de vingt-cinq ans une exploration qui oscille entre l'automatisme et l'abstraction géométrique. Il a exposé en solo et en groupe en France, en Espagne, aux États-Unis et au Canada, et est cité dans « Abstract Painting in Canada » de Roald Nasgaard paru en 2009.
The works, these sculptural accumulations of chromatic matter, are traces, evidence of the gesture of the painter. They are both alluring and intimidating, sensual and Cartesian. The viewer who tries to penetrate the work, through the taches or otherwise, meets up with the artist and his ritual, and thus accesses a new insight on temporality and spatiality.
Paul Bureau lives and works in Montreal. For the past twenty-five years he has continued to explore the oscillation between automatism and geometric abstraction. He has exhibited in solo and group exhibitions in France, Spain, the United States and Canada, and is cited in ‘Abstract Painting in Canada’ by Roald Nasgaard published in 2009.
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