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Les sujets des dessins de Martin Lord paraissent étonnés de leur propre condition d’image. Le décor, ou plutôt le repère géographique, puisqu’il en faut un, c’est le monde; celui de la classe moyenne, des « citées dortoirs » ou des petites villes anonymes de banlieues. Le pavillon y est montré comme un symbole de possible accession à la propriété, une marque de réalisation. Ce type d’architecture, en plus d’être décor, apparaît comme un prolongement du trait qui dessine les personnages réifiés. - G.H.
« Le suburbain n’est pas envisagé comme une « banlieue » ou comme ce qu’il y aurait « à coté de la ville ». Ici, ce qu’il y a « sous la ville », ce sont les maisons. Me maison interroge la relation qui existe entre les parties et le tout, en offrant un accès direct à la composition, division et subdivision de l’urbain. La maison est un morceau de la ville, l’escalier est un morceau de la maison, l’enfance est un morceau de la vie. L’aspect négatif ou péjoratif de l’expression « suburbain » prend ici une autre dimension : si la maison est plus petite que la ville et l’enfance antérieure à l’adulte, la maison n’en est pas moins essentielle à la ville et l’enfance fondamentale à l’adulte. » - Sarah Bendaoud
Martin Lord vit et travaille entre Montréal et Paris. Après avoir terminé un baccalauréat en arts à l’UQAM et un séjour d’étude à l’ École Supérieur des arts décoratifs de Strasbourg, il séjourne dans la région de Paris. Il participe à plusieurs expositions collectives. Il a présenté les expositions solos Diffi cile de faire ça à la Galerie d’art de Créteil à Créteil et On y est presque présentée au Château de la Roche-Guyon en France. À Montréal, il a notamment participé à l’exposition Expo-sport présentée par la galerie Dare-Dare et sera en résidence à Caravanserail au printemps 2011.
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