vernissage 1 avril 18h00 | April 1 ~ 6:00PM
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Quelques histoires policières portant sur la relation de la photographie à la loi ; de son poids de preuve dans les palais de justice, suivant une pratique policière qui s’est développé non pas naturellement mais par une méthodologie qui se redéfinie sans cesse, de la possibilité de représenter l’espace public où les caméras de surveillance ne semblent pas soumises aux mêmes restrictions qu’un simple photographe, ou encore, qu’il s’agisse de confidences vidéos où de futurs policiers racontent leur désir d’en être ... Des policiers anti-émeutes déployés lors d’une manifestation tiennent la pose, acteurs omniprésents d’images de presse. L’uniforme, l’insigne, inscrivent l’individu dans l’action, les représentants des forces de l’ordre sont partie prenante de l’évènement, ils entrent alors dans le domaine public. Seraient-ils les derniers citoyens de l’espace public ?
Some detective stories looking at the relationship of photography to law: its weight as evidence in court, according to a police practice has not developed naturally, but by a methodology that is constantly redefined, the opportunity to represent the public space, where the surveillance camera does not seem subject to the same restrictions as a single photographer or whether confidences videos where police academy cadets recount their desires to become law enforcers... Riot police officers deployed at a demonstration held their pose; actor’s ubiquitous as an image for the media. The uniform and badge, enroll the individual in representing law enforcement of the event, yet they then enter the public domain. Are they the last citizens of the public space?
Aux archives du Palais de justice de la Ville de Québec, des photographies policières reposent dans des boîtes où se trouvent, pèle-mêle, les pièces à conviction d’affaires classées. Ces cas ayant été jugés, elles entrent dans le domaine public. Produites suivant une méthode et des règles strictes, on voudrait croire que la forensic photography produit à mise a froid, on y découvre aussi l’horreur. À la télé, sept élèves du Collège de Police de Finlande expliquent ce qui les a mené à cette école. Située à Tampere, on y forme l’ensemble des policiers du pays. S’exprimant en finlandais, une voix off opère une mise à distance dans ces espoirs narrés, captés tel un mug shot vidéo.
Depuis une dizaine d’années, Léonard développe des stratégies de représentation de l’espace public. À partir des traditions et usages photographiques, une méthode de production spécifique est élaborée à chaque projet, naviguant du documentaire à la photographie conceptuelle. Elle a participé à de nombreuses expositions solo et de groupe, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, au Kunsthaus de Dresde, en Allemagne, le Neuer Berliner Kuntsverein, Berlin, galeries Optica, Clark et Occurrence, à Montréal, à la Galerie Mercer Union, Toronto, Casa Vallarta, Guadalajara, Galerie Glassbox, Paris, à l’Espace VOX, Montréal, Mois de la Photo à Montréal, Galerie Plein Sud, Longueuil, Centre VU, Québec. Récemment, son oeuvre Statiscal Landscape présenté lors du Mois de la photo était examinée dans le magazine Freize (Mars 2010) par James Campbell. On pourra voir son travail à la galerie L’Oeil de Poisson (Québec), à la Gallery 44 (Toronto), Expression (St- Hyacinthe) et au Musée de Rimouski. Elle est la lauréate de Pierre Ayot 2005.The archives of the Palais de Justice of Quebec City, police photographs rest in boxes which are, pell-mell, exhibits of old cases. These cases have been tried, and become public domain. Produced by a method and strict rules, we would like to believe that the forensic photography product development is cold, yet it also discovers the horror. -On TV, seven students of the Police College of Finland explain what has led them to this school. Speaking in Finnish, a voiceover operates a distancing in hopes narrated these, captured like a mug shot video. Who are they what is there role in keeping order?
Over the past decade, Leonard develops strategies of representing the public space. Based on the traditions and photographic uses a specific production method is developed for each project, navigating within documentaries to conceptual photography. She has participated in numerous solo exhibitions and group, including the Musée d’art contemporain de Montréal, at the Kunsthaus Dresden, Germany, the Neuer Berliner Kuntsverein, Berlin, Optica Gallery, Clark and Occurrence, Montreal, at the Mercer Union Gallery, Toronto, Casa Vallarta Guadalajara, Glassbox Gallery, Paris, at Espace VOX, Montreal, Mois de la Photo Montreal, Galerie Plein Sud, Longueuil, VU Center, Quebec. Recently, her work Landscape Statiscal presented during the Moi de la Photo de Montreal was examined in the Freize Magazine (March 2010) by James Campbell. Upcoming projects include gallery L’Oeil de Poisson (Quebec), Gallery 44 (Toronto), Expression (St. Hyacinthe) and the Musée de Rimouski. She is the winner of Pierre Ayot 2005
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