24 fév 18h00 | Feb 24 ~ 6:00PM
galeriesimonblais.com
L’exposition 78-328 – 78-343 de Louise Robert réunit une douzaine de tableaux récents de cette artiste peintre, poète de la matière visuelle dont, comme l’a écrit l’historienne de l’art française Anne Cauquelin, les tableaux sont des livres. De son côté, l’historien de l’art Laurier Lacroix déclare dans un texte récent que « [r]egarder une œuvre de Louise Robert, c’est accepter de parcourir la route de la mémoire et de remettre en fonction ce dispositif, par nature fragile et trompeur. Depuis près de trente ans, les mémoires de ses propres tableaux se superposent. Elles ont surpris son écriture en train de faire et de défaire ce qui semblait toujours les mêmes gestes, directs et sensibles, ralentis et accélérés, exaltés et sereins. La trajectoire de sa main a laissé émerger des surfaces qui donnaient surtout à voir les effets de la couleur et ce que suggéraient sa saturation, sa profondeur et sa mobilité. »
Née à Montréal en 1941, Louise Robert peint et dessine depuis une trentaine d’années. Elle expose, seule ou avec d’autres, dans les musées et les galeries du Québec, du Canada, de France. Depuis de nombreuses années, Robert collabore avec des auteurs d’ici et d’ailleurs dans un double mouvement : emprunts nombreux de mots, de phrases qui trouvent bonne place dans ses œuvres; en retour, des écrivains la sollicitent pour illustrer une page couverture ou lui proposent d’accompagner de ses images leurs propres mots.
SERGE MURPHY 24 fév au 6 mars | Feb 24 to March 6La Galerie Simon Blais est fière de participer cette année à la Nuit blanche à Montréal en ouvrant ses portes à tous les publics le samedi 27 février de 20 h à 2 h du matin. Pour cette occasion, carte blanche à Serge Murphy ! L’artiste montréalais installera une œuvre sculpturale inédite au cœur de la petite salle et exploitera l’une des vitrines de la Galerie. Il exposera également quelques sculptures portatives et une série de dessins, rarement présentés au public à ce jour.
Depuis une trentaine d’années, Serge Murphy réalise principalement des installations sculpturales protéiformes. Magicien, il transforme des matériaux sans grande valeur, glanés çà et là au hasard des découvertes quotidiennes, en sculptures poétiques. En 2003, le Musée d’art de Joliette lui consacrait une rétrospective des dix dernières années de son travail. Cette exposition a fait l’objet d’une tournée en France et dans plusieurs villes du Canada en 2005 et 2006. Plus récemment, on a pu voir une de ses installations au Musée d’art contemporain de Montréal (Acquisitions récentes) et, en 2008, il participait à la Manifestation d’art international de Québec. Il est lauréat du prix Ozias-Leduc 2007, octroyé par la Fondation Émile-Nelligan.
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