jusqu’au 23 jan | until Jan 23
espacelibre.qc.ca
À travers cette « cérémonie baroque », c’est le désir d’échapper à l’émiettement du sens qu’inspecte ici la Pire Espèce. Par l’accumulation de petits récits prenant forme dans un étrange cabaret, Francis Monty, Mathieu Gosselin et Marc Mauduit ont bricolé, sur la sombre trame de nos humanités, des éclats de lumière, quelques bouffées d’humour et une quête collective de légèreté. Une exploration esthétique et poétique où les mots se perdent dans l’inanité du monde. Un état de choses que la fable linéaire ne pourrait contenir, et que l’équipe artistique nous expose par le choc poétique.
Les principaux artistes visuels sont Jonas Véroff-Bouchard (décor), Martin Sirois (éclairages) et Julie Vallée-Léger (costumes et accessoires). La mise en scène est signée Francis Monty.
espacelibre.qc.ca
À travers cette « cérémonie baroque », c’est le désir d’échapper à l’émiettement du sens qu’inspecte ici la Pire Espèce. Par l’accumulation de petits récits prenant forme dans un étrange cabaret, Francis Monty, Mathieu Gosselin et Marc Mauduit ont bricolé, sur la sombre trame de nos humanités, des éclats de lumière, quelques bouffées d’humour et une quête collective de légèreté. Une exploration esthétique et poétique où les mots se perdent dans l’inanité du monde. Un état de choses que la fable linéaire ne pourrait contenir, et que l’équipe artistique nous expose par le choc poétique.
Alors que le ciel, depuis longtemps, est vide, et que se sont peu à peu effrités les anciens rites, les hommes peinent à habiter le monde. Ne sachant plus célébrer les passages — comment devenir adulte ? comment aimer, expier, mourir ? —, ils cherchent à dépasser l’insignifiance de leur condition. Certains d’entre eux, traversant l’existence à tâtons,tentent de retrouver, par la fabrication de rituels nouveaux, un peu de leur humanité.
Les principaux artistes visuels sont Jonas Véroff-Bouchard (décor), Martin Sirois (éclairages) et Julie Vallée-Léger (costumes et accessoires). La mise en scène est signée Francis Monty.
Cette nouvelle création s’inscrit dans la démarche menée par la Pire Espèce, qui présente une approche novatrice de l’objet au théâtre. Dans Ubu sur la table (1998), les manipulateurs à vue prêtaient leur voix aux personnages, et leur attitude devenait une extension expressive du personnage-objet, mais le monde de l’acteur et celui de l’objet restaient séparés. Avec Persée (2005), la Pire Espèce faisait cohabiter, dans un même espace, des acteurs et des objets, les uns racontant l’histoire de trois archéologues, les autres, celle du héros grec Persée. Gestes impies fait maintenant cohabiter l’objet et le manipulateur dans un même… corps. La prothèse agissant comme un masque corporel, elle magnifie un élément pour en condenser le sens. Son utilisation suggère d’emblée plusieurs thématiques ou personnages : l’homme monstre, l’homme-machine, la quête d’une surhumanité, etc.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.