C’est au sein de notre nouvelle structure de production et de diffusion que trois artistes émergents en arts visuels viennent s’inspirer, créer et présenter, sur une période de trois mois, des œuvres inédites à partir de certaines caractéristiques de la Ville de Sainte-Thérèse et de ses environs. À partir de leurs intentions de travail et en utilisant le laboratoire de Praxis comme port d’attache, ils sont amenés à réaliser leurs projets respectifs et à interagir les uns avec les autres tout au long de ce bloc. Praxis souhaite ainsi encourager les collaborations et les échanges entre les artistes, les membres, les citoyens et les acteurs du milieu des arts actuels.
SYLVIE COTTON poursuivra sa série de projets intitulée « Aujourd’hui c’est chez toi que je veux être toute seule ». Inspirée par le souvenir de sa dernière visite à Sainte-Thérèse, il y a 14 ans, au chevet de sa très chère cousine Lili, alors mourante, l’artiste effectuera un nouveau projet à caractère relationnel et contextuel dans la maison que son mari et ses enfants habitent toujours. C’est donc par le mode de l’intime, que Sylvie Cotton a choisi de répondre à l’invitation de Praxis sur le thème de la communauté. L’artiste compte aussi demander la collaboration de l’organisme La Forge Thérèse-de-Blainville (www.laforge.ca) pour la confection d’un support de présentation du résultat final de son travail : un nouveau cahier dans lequel on retrouvera dessins et écriture en rapport avec son expérience de résidence.
YANN POCREAU explore actuellement, par l’œil de sa caméra, certains lieux historiques de la ville de Ste-Thérèse dont l’Église Sainte-Thérèse d’Avila. En compagnie d’un citoyen de la ville, il s’intéresse à la lumière naturelle qui transperce l es espaces interdits de ce lieu. Sous la forme du sondage, Yann Pocreau confrontera son travail esthétique de photographe au public par le biais d’un projet d’art postal. En testant la perception de son travail, l’artiste cherche à connaitre les choix et les goûts des autres afin d’entrevoir d’autres perspectives d’expérimentation.
MATHIEU LATULIPPE vise principalement à explorer les notions entourant la fonction sociale du bénévolat et la valeur subversive de l’action gratuite. La générosité peut-elle être menaçante ? Comment l’action bénévole, dénudée de son sens caritatif ou correctif, est-elle perçue par les yeux des citoyens d’une ville telle que Sainte-Thérèse ? Concrètement, ce projet consistera à réaliser des actions « gratuites », sans rémunération monétaire, sans gratification morale, sans véritable nécessité, qui pourraient se traduire sous différentes formes telles que : cirer des chaussures, tenir ouverte la porte d’un commerce, tondre des pelouses, transporter des sacs d’épiceries, etc.
happening ° 4 juin 17h00 | June 4 ~ 5:00PM
artactuel.ca
Commentaires