Certainement un des meilleurs textes que j'ai croisés depuis très longtemps ; je l'avoue : je suis un promoteur ; ce que je fais est loin du regard critique se voulant objectif, mon mandat relève plus de la recension et d'une forme de « publicité à l'interne » comme un babillard, je pense que c'est utile ; à la fois je ne prétend pas pouvoir écrire comme Fabien Loszach, un écrivain de grand talent :
L’Art contemporain jouit d’une immunité face à la critique qu’il est bien souvent difficile de comprendre. Il est très rare de trouver un critique qui ose remettre en question publiquement le travail de ses contemporains ; pire, cette absence de jugement s’accompagne souvent d’une attitude complaisante à l’égard des productions et des textes, et ce, même si ces derniers sont totalement incompréhensibles. Il y a plusieurs raisons à ce phénomène :
- La première est que l’on a souvent peur de nuire au milieu de l’art contemporain. Une critique acerbe qui montrerait qu’une exposition est organisée autour de concepts creux et que ces mêmes concepts ont permis d’aller chercher des subventions provenant de fonds publics pourrait en effet desservir la cause que l’on défend.
- La deuxième raison tient à la taille du réseau qui diffuse l’art contemporain : dans une ville comme Montréal, il est assez petit, quasi familial ; une mauvaise critique pourrait nous faire fâcher avec une tante ou un oncle et nous fermer l’accès à certains centres susceptibles de nous offrir des opportunités d’emploi, d’exposition ou de publication.
- La troisième raison tient au respect sans borne que suscite l’art contemporain et à la magie qui entoure les productions discursives (le discours) sensées présenter et expliquer les expositions. Ces textes ont une telle aura qu’on les considère comme vrai et intelligent avant même d’y avoir jeté un regard critique. Si on ne les comprend pas, cela n’est jamais de la faute de la plume derrière le texte, mais de nous lecteur.
Nous chercherons ici à mettre en évidence l’hypothèse Fox, hypothèse que relate Normand Baillargeon dans son petit cours d’autodéfense intellectuel. Cette hypothèse soutient qu’un discours inintelligible peut très facilement être accepté comme légitime à condition d’être formulé, par une source elle-même légitime. Plus simplement, si vous êtes une sommité ou quelqu’un de respecté dans un certain milieu, vous pouvez écrire n’importe quoi et personne ne s’en rendra compte. Certaines matières – celle où le savoir n’est pas objectivement vérifiable – comme les sciences humaines, le droit, les études littéraires, et la pédagogie constituent des niches où se cachent beaucoup d’intellectuels abusant de l’effet Fox. L’affaire Sokal (du nom du physicien qui a écrit un faux article de sociologie publié dans la prestigieuse dans la prestigieuse revue Social Text) témoigne de cette fragilité inhérente à ces matières.
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comment peux tu dire que fabien est un grand. hey yo c la pire des especes. c vrai la libeté de pensée c important pour vous,
j allais oublié!!! Lost zach . c votre espece qui empêche les chose d avancer arreter du detruire tous ce que les gens fond.
Rédigé par : Jo charron | 26/01/2010 à 13:48