Les œuvres de Tolia Astali et de Dylan Peirce sont élaborées à partir d’un processus qui implique la construction et la destruction simultanée des formes. Celles-ci fusionnent alors pour former des structures qui portent la marque de leur fabrication, tout en gardant la trace du trajet qu’elles ont accompli. Ceci implique que les œuvres sont ouvertes aussi bien sur leur propre sens que sur l’histoire qui est inscrite à l’intérieur d’elles-mêmes et sur leur surface. Les artistes exploitent, dans les matériaux qu’ils utilisent (fibre de verre, polyester, époxy, carton, papier, argile, plomb, verre et liquides), un vocabulaire de marques, de surfaces et d’événements tels que cassure, dilatation, courbure, rouille qui évoquent aussi bien des motifs organiques que mécaniques. En mettant particulièrement l’accent sur l’usure des matériaux (quand les objets se détériorent, la surface se fissure pour révéler la structure interne de leur fabrication), ils visent à créer des structures qui puissent à la fois servir de point de départ pour des associations d’idées et offrir une sorte de carte intérieure des formes qui informent leurs œuvres.
9 jan au 8 fév | Jan 9 to Feb 8
vernissage 9 jan 19h00 | Jan 9 ~ 7:00PM
lacentrale.org
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