Mac
McArthur grew up in Montreal until age 14 in 1963 when the family moved
to Toronto. He credits time in the city with forming his world view
through direct exposure to Hungarian refugees in 1956 and hours reading
the Montreal Star's daily transcripts of the Eichmann trial in Tel
Aviv. Montreal also ruined him for further interest in professional
sports after witnessing Richards/ Beliveau/ Geoffrion/ Plante etc at
the Forum and Etcheverry/Patterson at Molson Stadium. He returned
briefly in 1989 for a staged reading of one of his plays at Playwrights
Workshop Montreal.
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On ne peut pas parler de l'art de Mac McArthur sans avoir une courte introduction du personnage. C'est définitivement le comptable le plus excentrique, mais aussi le plus sympathique que je conaisse. Au sein d'Ingénieurs sans frontières, Mac est LA référence en terme de finances. Au contraire d'être longues et ennuyantes, les courriels échangés sont toujours un plaisir car les réponses aux questions financières sont toujours accompagnées de paroles d'ami et véhiculent une image particulière mais juste du monde qui nous entourent. J'imagine que la vie en campagne avec ses deux chiens, loin des contraintes sociales, est une des sources de cette grande sagesse.
C'est donc à travers ces correspondances que j'ai reçu les premiers scans de Mac. Je me rapelle avoir été très surpris par ces images aussi étranges qu'intéressantes. Il m'était alors impossible de deviner ni ce qui l'image représentait, ni comment il l'avait produit. Par la suite, la discussion m'a amené à découvrir sa méthode et son art alors qu'il expérimentait de nombreux nouveaux matériaux avec des résultats inégaux. Puis, peu à peu, ces scans sont devenu plus expressif à mes yeux. Le plus réussi à mes yeux en terme d'expression étant the Cliff, ou Mac a donné vie à de simple (feuilles?) tout en véhiculant un message encore plus profond sur la société en général. De nombreux autres scans qui ont suivi sont à la fois l'expression d'une image et d'un message, méritant un certain temps d'observation et de réflexion.
Je dois avouer que tout comme Mac, je n'aurais jamais pensé au tout début que ces oeuvres pourraient être exposées dans une gallerie. Toutefois, tant pour leur message que pour leur originalité, je suis vraiment content que ces scans soient exposés au public.
Simon Bedard Goulet
Ingénieurs sans frontières
Section Université de Sherbrooke
Rédigé par : Simon Bedard Goulet | 17/08/2008 à 20:38